« Kang Ryeo Won » 
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date de naissance : 25/08/1987
here since : 22/03/2010
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where am i? : In Neverland
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![Il est vivant! [Akatsuki Jin] Vide](https://2img.net/i/fa/vide.gif) |  Sujet: Il est vivant! [Akatsuki Jin] ![Il est vivant! [Akatsuki Jin] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Lun 5 Avr - 3:11 | |
| *Tu as conscience qu'ils te regardent tous? Que leurs yeux se sont braqués sur toi dès que tu es arrivé? Tu ne devrais pas être ici et tu le sais! Mais quelle idée as tu eu de vouloir sortir! L'envie d'exotisme? D'aventure? Depuis quand le changement t'intéresse? N'aurait tu pas pu te douter qu'en sortant de la boutique, tu risquerais ta vie? La rue est dangereuse et tu le sais. T'aurais tu voulu courageuse? Que peux tu être stupide! Ryeo Won...Tu es la brebis parmi tous ces loups. Pourquoi crois tu qu'ils t'observent? Ta différence fait de toi une bête de foire. Ils sont effrayés, la stupeur et l'horreur qui les animent quand tu passes devant eux ne peuvent passer inaperçue. Tous comme toi. Tu pensais te fondre dans la foule? Toi? Tu es dérangée et tu en as conscience. Tous dans ton attitude indique que tu es folle. Que tu ne leur ressemble pas...Oh tu as su t'habiller comme eux mais malheureusement il ne suffit pas d'un tel déguisement pour leur ressembler. Ton manque de soleil a rendu ton teint des plus pâles. Mais il n'est pas de porcelaine, tu es digne d'une morte. Tes lourdes cernes ne t'arrangent en aucuns cas. Quand à tes longs cheveux et noirs, ils ne te rendent que plus sombre. Cachant ton visage, ils ne te rendent que plus fantomatique. Tu ressemble à cette créature sortant des télévisions. Et après tu t'étonnes que l'on écarquille les yeux en te voyant? Toi même ne tu ne peux voir ton reflet...Si tu ne peux le faire comment peuvent t'ils t'accepter? Tu es une tâche. Tu salis ce paisible décors. Bien que passifs, ils ne tarderont pas à vouloir te voir disparaitre. Tu dois déranger n'est-ce pas? Tu devrais partir...Vite...Retourne dans ta tanière infâme monstre...Déchet humain. Mais peut-être ne serait-ce pas plus mal si on en venait à t'exterminer? Plus de Ryeo Won. La Terre ne pourrait que mieux s'en porter...*
"ARRÊTES!!!!"
Son cri vint déchirer le bruit d'une des grandes rues de Séoul. Les passants, commerçants ou les automobilistes à l'arrêt, surpris, vinrent poser ce regard si redouté sur elle. Personne n'avait poser les yeux sur Ryeo Won plus de quelques secondes jusqu'alors. Qui se souciait d'une fille aussi insipide qu'elle? Elle n'était qu'une demoiselle aux airs de promeneuse ayant la tête dans la Lune. Cette impression d'être observer n'était encore que le fruit de son imagination. Si elle en avait conscience? Bien sûr que non! Est-ce amusant de penser que le monde nous veut du mal? Quelle idiotie! Ryeo Won aurait bien mieux vécu si elle ne s'était persuadée qu'on ne lui voulait aucun mal. Il lui arrivait de se dire qu'elle délirait, que tous n'était que le fruit de son imagination. Tous comme ce soir. Alors la paranoïaque se décidait. Elle s'inventait un courage qu'elle prenait à deux mains et mettait le pied hors de chez elle. Mais très vite cette petite voix revenait raisonner dans son esprit. Sa voix, sa conscience...La demoiselle ne savait comment l'appeler. Une partie d'elle qui ne cessait de lui faire des reproches. Et quand elle ne lui obéissait aucunement, celle-ci se montrait des plus cruelles. Pourtant, Ryeo Won savait qu'elle avait raison. Mais juste une fois, une seule, ne pouvait t'elle pas la laisser faire une bêtise? Puis qu'en savait t'elle cette voix que le monde extérieur était mauvais? Elle n'était jamais sortie elle non plus après tous! Oui, la jeune femme se sentait de la défier, ne serait-ce qu'une fois. Les réprimandes seraient sévères. Elle lui reprocherait d'exister et l'inciterait à se punir. Ryeo Won le ferait, elle n'était pas assez forte pour lutter contre son autre "elle". Enfin, encore fallait t'il que la paranoïaque se sorte vivante de cet Enfer humain. En parlant de cette espèce, elle avait cesser de l'observer. Mais pour combien de temps? Mieux valait ne pas y penser et profiter de cette escapade.
Bien que s'étant voulu sur la défensive, Ryeo Won s'était vite laisser charmer par les lumières de la ville. Tous comme par les vitrines et surtout leurs contenus. La jeune femme en avait totalement oublié l'hostilité des rues. Un autre problème venait de la tracasser. La possession...Car ce qu'elle pouvait voir lui donnait envie. Il ne fallait pas dépenser son argent facilement. Mais tout ces petits objets et surtout vêtements lui plaisaient tellement! Peut-être pouvait t'elle craquer ne serait-ce que pour l'un d'entre eux? Celui-là! Cet ourse en peluche sur l'autre trottoir! Sans faire attention à la circulation, la demoiselle couru jusqu'à la boutique d'en face. L'ourson ne l'obmnibula guère longtemps. L'immense fenêtre lui renvoyait son image. Un horrible reflet comme toujours. Mais contrairement à d'habitude, la malade n'hurla pas ni de détourna les yeux. Elle venait d'apercevoir une silhouette familière passer derrière elle. Un être qu'elle ne pensait voir qu'en rêve...Brusquement, la coréenne se détourna pour suivre du regard l'homme qui marchait tranquillement. Chaque pas l'éloignant de plus en plus d'elle. Que devait t'elle faire? Peut-être s'était t'elle trompée? Les rêves ne sont que d'imaginaires? Il fallait être sensée. Le faire avant que la conscience ne s'en mêle. Son corps n'attendit pourtant pas sa décision. Il se mouva rapidement, partant à la poursuite de celui qu'elle avait depuis toujours considéré comme un fantasme. Jouant des coudes sur les passants, Ryeo Won ne tarda pas à rattraper l'étranger. Sans ménagement et aucune délicatesse, elle lui saisit le bras pour l'entrainer à sa suite dans une petite rue plus isolée. Après avoir plaquer l'inconnu contre un mur sans pour autant le lâcher, la demoiselle se mit à l'observer de haut en bas. Un sourire tel celui d'une enfant venant d'être gâtée illumina son visage. Elle vint le poser dans les yeux de son interlocuteur tandis que ses lèvres s'étiraient en un sourire.
"Vous existez!Vous savez...Comment pourriez vous le savoir? non vous ne savez pas mais vous existez! Vous êtes vrais!"
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