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Jang Woo Jin est né un 14 Février. C'est peut-être la raison pour laquelle sa mère passe sa vie à lui dire qu'il est un amour. Woo Jin, natif du Verseau, Sud-Coréen, fils de la famille Jang, qui est une famille plutôt aisée... Qu'avait-il à demander de plus cet enfant ? Ses parents s'aimaient, ou du moins, si ce n'était pas le cas, ils jouaient alors très bien la comédie puisqu'aujourd'hui encore, Woo Jin n'en doute pas une seule seconde de cet amour. Il a une sœur aînée protectrice et adorable, bien qu'elle fut souvent absente pour le jeune garçon. Mais le plus merveilleux dans tout ça, c'est qu'il était aimé par tout ce petit monde. On a beau être riche, avoir ce qu'on veut, quand on est aimé de la sorte, on ne peut pas tourner mal. Alors Woo Jin grandit comme un garçon ordinaire. Certain s'étonneront peut-être même de la richesse du jeune coréen dont il ne fait pas du tout étalage. Plutôt réservé, calme, observateur, confiant, silencieux et discret, jamais il n'a cherché à s'imposer. Son petit monde lui suffisait amplement et lorsqu'il était question de se faire des amis, il savait tendre la main vers des gens qui attiraient son attention.
C'est plutôt par le sport que le garçon eut ses premiers contacts réels. Il entra très jeune dedans, vouant très vite une passion pour le basket et le patinage artistique. Oui, je vois votre sourire, différence totale entre les deux mais que voulez-vous, être discret ne signifie pas être ordinaire. Woo Jin ne pouvait tout simplement pas choisir entre ces deux disciplines même s'il accorda très vite plus de temps au Basket.

On peut même dire que c'est comme ça qu'il rencontra Hyo Ni. Une des personnes qui marqua réellement sa vie. Elle était elle-même passionnée de basket et ce ne fut donc en rien étonnant qu'ils en viennent à se parler malgré le côté timide de Woo Jin à l'époque. Très vite, ce contact nouveau lui apporta un petit plus qu'il n'expliquait que par une seule chose, peut-être l'amour ? C'était un peu tôt, n'est-ce pas, pour en tirer une si grande conclusion. Mais dans le fond, il était certain que c'était un attachement très fort, qui allait bien au-delà d'une simple forte amitié. Pourtant, jamais il n'ouvrit sa bouche. Le cœur trop serré pour ça et entendre certaines confidences de la jeune fille le rétractèrent un peu. Ils étaient juste trop proches à cette époque. Alors il ravalait ses sentiments. Il n'eut qu'une seule conquête avant Hyo Ni ou pendant leur 'amitié' qui dura un peu mais qui ne fut rien comparé à la dureté dans le cas suivant. Mais il se découvrit plutôt du genre à mettre un cadeau dans son casier sans rien dire ou parfois penser des réponses que jamais il n'aurait osé dire tout haut.
En attendant, qu'une chose pour le sortir de ses tourments, le sport encore et toujours. Il s'y impliquait tellement, le ballon orange était devenu son amante pratiquement et il ne s'accordait qu'à passer son temps qu'avec elle. Ce qui le mena à sa pire expérience.

Dans la vie, on ne peut pas tout avoir. Hyo Ni il ne l'avait pas certes, mais ce jour-là on lui retira une partie de sa santé et de sa vie. Il jouait dehors, au basket encore et toujours, avec des inconnus un peu trop à fond dans le jeu. La balle roula au loin, sur la route, sans réfléchir il s'y lança, absorber comme toujours, et quand bien même ce fut feu rouge, une voiture arriva. Des crissements de pneu, un bruit sourd sur le sol, sa tête heurte le bitume et plus rien. Que du noir et une sensation de vide, ce n'est pas vraiment de la douleur mais il y a pourtant quelque chose qui nous dit que ça fait mal. Une sensation de légèreté, puis vraiment plus rien, même niveau sensation.

Avez-vous déjà eu une courte ellipse ? Et bien imaginez celle de Woo Jin : pour lui, tout s'est arrêté devant la balle qu'il allait atteindre et il se réveillait un mois plus tard à l'hôpital. C'est comme si le temps avait fait un bond soudain pour lui. Il se demandait encore où était sa balle en ouvrant les yeux.
Sa tête était lourde, les lumières l'aveuglaient, tout tournait facilement et les bruits étaient aussi insupportables que méconnaissables, tels ils étaient trop forts. Il fronça les sourcils, prenant sa tête dans ses mains légèrement, comme si la pression de ses mains anémiées par le séjour à l'hôpital pouvaient quand même lui faire mal. Mais il ne sentit pas ses cheveux, comme du papier. Un bandage. Une gêne l'empêchait de tirer son bras droit correctement, jusqu'à qu'il se rende compte que c'était la perfusion. C'est alors qu'entra enfin des figures qu'il connaissait. Ses parents. Il sourit, vaguement, mais vit très bien la main de sa mère s'arrêter à mi-chemin de sa tête, n'osant même plus lui ébouriffer les cheveux comme avant. Il s'en douta à cet instant, sa vie allait être différent de celle d'avant.

Il lui fallut rester encore quelques semaines à l'hôpital. En y sortant, il reprit doucement du poids et se jura de se refaire quelques muscles ayant tout perdu. Le week-end suivant, il eut même l'illusion de reprendre un ballon de basket jusqu'à qu'il rencontre sa mère, celle-ci les yeux rivés sur ce qui était selon elle l'instrument de tout cet incident, sans compter le conducteur. Pour elle, c'était le signe que Woo Jin devait arrêter.
Un 13 Février, il rencontra des amis et se rendit compte qu'il en avait oublié plus de la moitié, mais joua le jeu pour lui-même. Quand il se leva le lendemain, sa mère le prit dans ses bras en le décoiffant, lui disant qu'il devait deviner ce qu'on était aujourd'hui. Il haussa les épaules, se demandant ce qu'il lui prenait. L'air de la femme devint grave. « Woo Jin-ah, on est le 14 Février, ça ne te dit vraiment rien ? » « Si le 14 c'est mon anniversaire mais... On est pas le 13 ? » « Mais c'était hier ça, tu te souviens pas ? Tu as rencontré tes amis et tu es partit avec ton père faire des courses... » « Ah... sûrement... j'ai dû avoir une ellipse. » Il sourit en se massant le cou, parlant de son anniversaire pour lui faire oublier ça mais la mère Jang n'oublia pas...
Puis les oublis de journées se multiplièrent, devenant occasionnels. Woo Jin oubliait ses nouvelles connaissances parfois même, à en devenir fou. C'est alors qu'on diagnostiqua un problème au cerveau qui rendait une certaine zone sensible. Tout ce qui pouvait se rattacher à son passé ou à son ellipse de l'accident pouvait enclencher ces pertes de mémoire. C'est ainsi que le basket fut définitivement rayé de sa vie. Pour éviter les chocs mais aussi des souvenirs douloureux surtout qu'il n'y a rien à faire à part des thérapies. Alors il se lança dans sa deuxième passion pour oublier la première, sous des yeux très vigilants. Le patinage artistique, calme, sportif un peu, intéressant, passionnant, fougueux... Ça lui suffirait.

Pourtant jamais il n'oublia ses premiers amours. Dans tous les sens à vrai dire. Notre beau jeune homme, âgé de 19 ans, grand d'un bon mètre quatre-vingt, avec de fins cheveux noirs, à l'allure fine et élancée, presque féline à en faire pâlir certains mannequins, oui, ce jeune homme, yeux bridés, plutôt à la mode et avec une toute nouvelles assurance, ce garçon mit ses pieds oui dans un gymnase. Pour le basket. Non pas pour jouer, mais juste au moins regarder, par nostalgie, une dernière fois ? Sûrement pas... Et il trouva tellement plus. Hyo Ni. Tout lui revint d'un coup, les lettres, les cadeaux, les confidences, les rires, les après-midis ensemble, les parties de basket avec elle. Tout. Comme ça. Il se rappelait d'elle et de tout. Même du seul moment de la journée avant son accident avec elle. C'est comme ça qu'il put reprendre contact avec elle, s'accrochant à elle encore plus que dans le passé, alors qu'il pensait avant pouvoir ravaler ce gros coup de cœur inavoué. Coup de cœur qui lui parut évident par la suite, ce n'était pas que ça, c'était bien de l'amour. A chaque fois qu'il oubliait une journée, s'il l'avait vu durant cette journée, il ne se souviendrait que de l'instant passé avec elle. Hyo Ni était l'élément qui donnait un semblant de sens à sa vie certains jours. Et même si on pourrait mal l'interpréter en disant qu'il ne l'aime que pour cette raison, il est certain qu'il n'avait jamais voulu en fait admettre à quel point il l'avait toujours admirée, adorée, aimée.
Si seulement il pouvait se souvenir de tout et oublier ce qui lui semble si peut raisonnable. Si vous l'avez connu, dites-lui. Woo Jin ne peut pas se rattacher qu'à ça, qu'à elle. C'est malsain.
Son rêve est dès à présent d'exceller en patinage, ce qui fut le cas avant, mais pas autant qu'aujourd'hui. La minceur acquise par son accident et le séjour hospitalier l'aidèrent beaucoup - si ce n'est pas un comble - et quand bien même il a un but dans sa vie, il ne veut plus jamais s'en tenir qu'à ce qu'il connait. C'est si facile de tout perdre... Il le sait mieux que quiconque.

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PSEUDO: Kiriss
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COMMENT VOUS ÊTES ARRIVÉ ICI: je ne sais plus >< un bisounours m'a aidé sûrement...
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DOUBLE COMPTE: Park Joo Jin » que j'active thanks to Koya x_x'
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