about who i play Certaines personnes ressemblent à de véritables tragedies vivantes avec leurs gouts pour les mélodrames. Alors que d'autres ont toujours le sourire aux lèvres, comme si la vie avait toujours été pour eux un long fleuve tranquil.
Quand l'on croise Shin Kang Ha, on pourrait croire que tout lui a été facile et évident. Il dégage de lui un tel sentiment de force et de stabilité qu'on ne l'imaginerait pas avoir besoin de recourir à la violence d'une façon ou d'une autre pour se défendre ou obtenir ce qu'il veut...
Pourtant, il suffirait que ce grand jeune homme très secret veuille bien se confier un peu pour que l'on découvre que les apparences sont parfois largement trompeuses.
Shin Kang Ha est né dans les quartiers les plus modestes de Seoul. Il a très tôt une idée très précise de la pauvreté et de l'abandon quand son père quitte le domicile familiale pour une jeune maitresse, en ne laissant derrière lui que ses dettes, des huissiers et créanciers à la porte.
Alors il faut bien survivre... et l'adolescent est doué pour cela. Il aurait bien aimé continuer ses études, car le jeune homme avait un grand potentiel. Mais il a du travailler des l'âge légal. Mais il découvre qu'être honnête n'est pas toujours suffisant et rarement récompensé quand on vit dans la rue. Alors, il s'est découvert un talent pour des petites arnaques et de gros trafics. Son gabarit puissant soutenu par une grande énergie et beaucoup de caractère, l'a aidé à n'être impressionné par personne... et à parfois, à impressionner beaucoup les autres...
Mais pour le reste... Il trouve sans intérêt de raconter sa vie pour expliquer comment on survit dans la rue tout en gardant un minimum de dignité.
Pourtant, il peut avouer que parfois... on a besoin d'un coup de pouce pour se redresser et avoir envi de se battre pour ne pas devenir une vrai ordure... ou pour ne pas finir battu à mort dans une impasse...
Sa vie va prendre un tour inattendu quand il rentre presque par hasard dans une salle de sport. Un groupe de jeunes en difficultés est encadré par quelques policiers consacrant leurs temps libre comme éducateurs bénévoles.
Le jeune homme a 17 ans. A cet âge, on est déjà persuadé de tout savoir. Et les adultes sont les ennemis... et si les adultes sont flics, alors c'est la guerre... Et pour ne rien arranger, le seul modèle masculin du jeune homme est un géniteur assez lâche pour l'abandonner et choisir les bras de très jeunes filles...
C'est pourtant là que le jeune homme fait l'une des rencontres déterminantes de sa vie. L'un des flics est aussi là par "hasard" et servir de "nounou-virile" à des apprentis voyous le fait vomir... et pourtant c'est cet homme très peu doux et tolérant qui deviendra son adulte de référence et ce qui va se rapprocher le plus d'un père dans sa vie...
Le garçon réalise qu'il ne veut pas décevoir ce "père". Alors, il se remet à travailler. Il devient apprenti dans un garage. Et l'une de ses attributions est de conduire des motos en périodes de rodage... c'est d'ailleurs lors d'une de ses virées de "travail" qu'il fait une autre rencontre déterminante. Celle d'une ado en souffrance prête à partir en guerre contre le monde entier...
Et ces deux solitudes vont s'attirer. Le jeune homme se surprend à se sentir moins seul... comme si il avait trouvé une partie de son âme. Les colères de la gamine le font rire. Et s'est comme si il savait comment désamorcer cette bombe humaine devant lui... Ils s'équilibrent parfaitement... comme deux âmes sœurs.
Mais cette jolie parenthèse dans sa vie va se refermer de manière brutale.
Il est mêlé un soir à une bagarre à la sortie d'un bar. En vérité, il tente seulement de s'interposer. Le copain qu'il tentait de défendre est tué... Le jeune homme se retrouve placé en garde en vue.
Et après...
Quand on est jeune, grande gueule et sans véritable famille, on fait d'emblée un beau coupable-présumé... et puis sans argent pour payer un avocat... on est assez mal parti...
Shin Kang Ha devait avoir ce genre de pensées déprimantes en se retrouvant seul dans la salle d'interrogatoire...
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Dans la salle d'interrogatoire...
Shin Kang Ha était en train de chercher une position plus confortable sur une chaise trop petite pour sa si grande carrure, quand la porte de la salle d'interrogatoire s'ouvrit à la volée. Les yeux du jeune homme s'arrondirent en reconnaissant son "père d'adoption"... L'homme s'assit après avoir brutalement retourné la caméra devant filmer l'interrogatoire...
Puis il se pencha vers le jeune homme...
J'ai vu le dossier de cette affaire... Rien de sérieux contre toi... Mais
Sa voix traina comme une menace...
Mais la prochaine fois, c'est toi qui risque un coup de lame pour des conneries d'ivrognes...
Il appuya chaque syllabe...
Il n'y aura pas de prochaine fois. Des ce soir tu quittes la ville... avec interdiction de te retrouver tes connaissances. Quel qu'elles soient...
Je t'aiderais à travailler ailleurs, à trouver un job loin de cette ville merdique...Tu reprendras tes études dans une petite ville, au milieu des pèquenots de la campagne
Je te garantis que tu vas travailler...
Puis il laissa sa phrase en suspend comme si une idée étrange venait de le traverser...
... et se serait amusant que tu deviennes flic à la fin...
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EXEMPLE RPG: - Spoiler:
(note perso: c'est un personnage féminin très loin d'un petit voyou devenu flic)
La jeune fille avait la fâcheuse habitude de se lever avant même le lever du soleil. Et dans un aussi grand Palais, cela voulait dire, s'ennuyer à mourir jusqu'à ce que les matrones chargées de l'éduquer dans sa charge veuillent bien se lever.
Mais qu'avait-elle à espérer de vieilles femmes de trente ans...
Pourtant, cette situation qui d'habitude la contrariait fortement chaque matin, la servait bien au contraire aujourd'hui. Elle put tranquillement mettre sur pied son plan de bataille... Quitter le Palais, et cela sans provoquer un scandale...
Elle s'était mise en boule dans son lit... tel un petit chat agonisant. Et quand les trois Dames chargées de son éducation se présentèrent, elles durent admettre devant la demoiselle pliée en deux de douleur que cette dernière offrirait un spectacle bien lamentable dans les couloirs du Palais. Et que leurs réputations en sortiraient grandement entachées...
Après avoir déposé un vague bouillon pour calmer les douleurs, les Dames s'éclipsèrent...
La jeune fille ouvrit un œil puis l'autre... Ces dames si bien éduquées l'auraient laissée agoniser si elle avait été réellement malade... Puis elle haussa. Elle s'occuperait de se venger de leur égoïsme un autre jour...
Elle souleva son matelas d'un geste brutal et très peu féminin. Elle avait soigneusement plié une jolie robe blanche et bleu ciel. Elle s'en vêtit tout en se disant que se serait un miracle de ne pas la salir. Elle avait prit soin de mettre un pantalon dessous... Ainsi elle ne perdrait toute dignité quand elle devrait retrousser sa robe pour courir plus vite que ces gros lourdauds de gardes quand elle sortirait et reviendrait...
Car il n'y avait aucun doute... Ce palais était une véritable passoire pour quelqu'un d'un peu rusé...
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Feng Jia marchait de sa manière désinvolte le long des rues populeuses. Et tout en serpentant entre promeneurs et marchands, elle se dit qu'elle aurait du prendre une ombrelle... Pas pour se protéger du soleil... mais plus tôt pour l'écraser sur la tête de certains insolents...
Son esprit voguait vers la cause de sa fugue. Un rendez-vous... certainement pas d'amoureux... Elle aurait cassé le nez de l'inconscient qui l'aurait suggéré... Elle préférait penser qu'il pouvait s'agir d'une histoire d'amitié... Puis passant devant les étals d'un marchand, elle se dit qu'on se devait d'offrir un cadeau à son ami.
Le marchand avait exposé sur une corde tendue, une série de colliers parfumés.
"C'était la dernière folie à la mode chez les coquettes..."
Son regard fut "accroché" par un collier se balançant dans la brise. C'était une enfilade de perles nacrées mettant en valeur une petite boule faite de files d'argent et protégeant une pierre poreuse faite pour restituer les quelques gouttes de parfum que l'on y aurait versé.
"Une jeune Dame voulant plaire...?"
Feng Jia leva les yeux vers le marchand âge coincé derrière son étal. Sa coiffe enturbannée annonçait qu'il venait des pays du sud... Elle haussa les épaules.
" Il s'agit d'un cadeau... pour une amie."
Elle réalisait qu'une femme aimait les cadeaux futiles. Et son ami si unique, était bien une "femme" pour cela...
"Combien pour ce collier...?"
Le marchand se gratta le crane à travers son turban.
"10 mesures de poudre de jade."
La jeune fille éclata de rire.
"Vous voulez que mon père me batte pour mettre faite voler..."
Elle soupira
"2 mesures"
Le marchand semblait prêt à se noyer de désespoir...
"Je fais ça et je n'ai plus qu'à vendre mes enfants...!!!!"
La jeune fille haussa les épaules... signe d'une totale indifférence au sort de ces "enfants" fortement supposés...
"2 mesures et demi... et je suis aimable..."
Le marchand prit sa tête entre les mains... vaincu...
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Feng Jia fit glisser la porte de la Maison de Thé... Elle vit le regard suspicieux de la tenancière. Feng Jia devait sans doute donner une image de vierge en quête d'aventures. La jeune fille entra dans la place avec son habituel détachement.
"Tu devrais quitter ce lieu petite fille"
"La petite fille" en question vint se planter devant la tenancière.
" Vous irez alors expliquer à notre très aimée Qing Yi que vous avez chassé son invitée..."
La vieille femme tout en grognant, lui ouvrit le chemin vers les alcôves privées... et tira une tenture pour laisser passer la demoiselle. Elle y entra comme elle le faisait partout... comme si le lieu lui appartenait...