Ce matin, c’était particulier. Il n’y avait pas une chose qui ne m’avait rendu heureux, ma mère qui ne cessait de m’appeler pour je ne sais quel raison, mon réveil qui sonnait toute les dix minutes et même mon cousin avait réussi à me prendre la tête. Comment ? Avec sa console! C’est vrai que j’aime bien jouer avec lui et tout, mais quand je pers deux fois de suite alors ça m’énerve. Oui bon, mon cousin n’y est pour rien dans cette histoire quant à mon réveil, il a fini à la poubelle après avoir embrassé le sol. Je ne suis pas du genre à rester calme quand quelque chose m’agace et en général, il arrive toujours à rencontrer brusquement le sol, comme le reste. D’ailleurs, je pense que c’est à cause de ça que j’entendais mon nom résonner dans la maison, mais bon, je m’en moquais puisque je n’avais pas répondu. Après avoir prit un bon bain et mettre habillé, je m’installa sur un tabouret en face de ma batterie. Ma chambre était grande, très grande, de quoi entreposer tout mes instrument, mes albums et même mes posters, j’aime énormément la musique mais c’était remarquable quand on voit la décoration de ma chambre. Pendant que je jouais en tapant frénétiquement sur les tom-toms, la porte s’ouvrit doucement alors que quelqu’un entrait. Je ne le remarquais pas de suite quand ce dernier m’interpella, d’une voix calme et presque inaudible.

« Je Hwa ? Tu fait quoi ? »

Je le relevais la tête, visiblement surpris en voyant la personne devant le seuil de ma porte. C’était juste une cousine éloignée, elle venait de temps en temps à la maison mais jamais quand j’étais là alors qu’elle soit dans ma chambre me déplaisais fortement. Fronçant les sourcils, je posais mes baguettes sur un tambour puis me leva de mon tabouret et m’approcha d’elle, un air renfrogner sur le visage. D’accord, je ne frappais pas les filles, limites je les blesse indirectement mais je ne lève pas la main sur elles, par contre, les virer c’est autre chose.

« Tu n’a rien à faire ici, dégage. »

Je n’avais pas haussé la voix mais il était sur que je n’était pas dans mon meilleur jour. Si j’avais été content et calme, je l’aurais taquiné avec l’idée en tête de la faire sortir de ma chambre mais pas aujourd’hui. Je m’étais montré directe et méchant, cela du la blesser car elle fronça le nez et quitta les lieux en courant. M’en fou, je ne l’aime pas, c’est une langue de vipère et une salle gamine, qu’elle aille chialer ailleurs qu’ici. La journée commençait bien, ma cher cousine éloignée m’avais encore plus énervé qu’avant, le simple fait de la voir me mettait en colère et il était sans dire que c’était tout le temps ça! Enfin bref! Tandis que j’abandonnais ma batterie, je me laissa choir sur mon lit en soupirant quand mon portable sonna, tien qui c’était ? Je n’avais beau pas aimer la technologie, mon cellulaire était la seule chose que je savais bien manipuler, pas comme l’ordinateur. Je le saisit donc et fit défiler le message, c’était un ami qui me demandait de sortir avec la bande, pourquoi pas. Finalement, je souris et lui répondis que c’était d’accord et que je les rejoignais de suite. J’enfilais donc une veste, un bonnet et même un écharpe, bien que ce ne soit pas le pole nord dehors, j’aime juste être au chaud. En descendant au rez-de-chaussée, ma mère me demanda où j’allais mais je ne lui répondis pas et fila dans le jardin. Pas de besoin de préciser à chaque fois ce que je comptais faire de ma journée, sinon elle trouverais toujours quelque chose à redire. Depuis ma naissance, ma mère me couve trop, elle croit qu’en me surprotégeant, je serais à l’abri de tout mais je ne veux pas de tout ça … Faut avouer que je suis une terreur, pire que les petits voyous dans les ruelles sombres de Séoul.

« Hep! Je Hwa! Par ici! »

Je me trouvais devant une place bondé de couples et de gamins quand on m’appela. Je me tournais vers la source du bruit et vit trois garçon, un grand et deux de taille moyenne, je n’ai peut-être que seize mais je suis plutôt grand pour mon âge, de quoi surpasser les deux plus petits. Enfin bref! Je les accueillit en leurs tapant les mains, un sourire aux lèvres comme si ma mauvaise humeur s’était envolé, ça devait être le cas puisque je n’avais plus envie de frapper quelqu’un. Pendant qu’on marchaient tout les quatre ensembles, l’un d’eux proposa d’aller au Zoo faire un tour et pourquoi pas effrayer les animaux mais cela ne me chantait guère. Mais bon, j’accepta seulement pour rester avec eux mais l’idée de faire des bêtises ne me tentait pas, pour le moment. Une fois arrivé au Zoo, la première chose que fit les garçons fut d’aller voir les fauves, ils n’avaient pas froid aux yeux, moi non plus d’ailleurs mais je n’aimais pas beaucoup ces bêtes, c’était comme des chats mais en plus gros. Attention! J’ai pas peur des chats mais j’ai de mauvais souvenirs avec eux alors je préfère les éviter … Le remarquant, ils décidèrent d’aller chercher à boire et de se poser un instant, le temps de savoir ce que l’ont allait faire. Je me prit un soda au melon que je m’amusais à remuer avec ma cuillère sans même le boire quand mon regard ce posa sur une silhouette pas très loin de moi. Bizarre, je la connaissais cette fille mais où l’avais-je vu ? Je du mettre quelque minute à la reconnaitre, sans la lâcher des yeux, c’est cette fille qui ne réagit pas quand je lui cause du tord. Pourquoi je devais la croiser ici et maintenant ? Mais bon, c’était peut-être pas une mauvaise chose finalement.

« Je reviens. »

Un sourire mesquin ce peignit sur mes lèvres alors que j’approchais de plus en plus de cette jeune fille. Soudainement, je relâcha mon étreinte sur mon verre et renversa le contenu sur ma fameuse cible. N’avais-je pas juré que je finirais pas la mettre en colère mais peut-être allait-elle encore sourire de cette mauvaise blague ? En même temps, qui dit que j’ai fait exprès ? Enfin, c’est le cas mais je peux très bien le démentir, non ? Ou pas. Souriant de plus belle, je posa mon attention sur elle sans pour autant paraitre désolé, malgré que je fasse de fausse excuses.

« Oops, pardon! Mon verre m’a glissé des mains! »

Comme chaque jour, mes parents étaient encore absents. Déjà quand j'étais plus jeune je les voyais très peu, mais maintenant c'était pire ! Cela fessait environ six mois que je ne les avais pas vues. Bien entendu j'ai le droit au coup de téléphone pour savoir si tout ce passait bien, mais qu'importe, si les choses allaient mal je leur dirais quand même : « Pas de soucis, tout va bien ». À la limite c'était devenu un réflexe de ma part. À ce même moment mon téléphone sonna. C'était ma mère. Elle voulait savoir ce que j'allais faire aujourd'hui. Je lui ai dit que j'irais au Zoo pour dessiner. En ce moment j'étais quelque peu lassé par les hommes, j'avais donc décidé de changer pour les animaux. Le téléphone enfin raccroché, je me suis dépêché pour me préparer, car plus j'attendrais, plus il y aurait du monde au Zoo. Je n'y étais pas allé souvent, seulement une ou deux fois, mais je me souviens très bien du monde qu'il y avait. Il faut dire aussi que les races d'animaux étaient très variés et surtout c'était un endroit que je trouvais magique. Bref, je mis moins d'une demie heure pour prendre une douche et m'habiller. J'avais mis un jean slim et un chemisier blanc. Rien d'extraordinaire, mais après tout j'allais seulement au Zoo, pas en boîte.

Arrivé au Zoo je ne m'étais pas trompé, il y avait effectivement pas mal de monde. Tant pis, je dessinerais quand même. J'étais tranquille, au calme, comme j'aime l'être. Je ne suis pas une personne très sociable qui se fond facilement dans la masse, mais ça me convient, j'aime ça. Je me suis alors tourné pour prendre mon sac quand un liquide froid est tombé sur moi et par la même occasion sur mon sac, qui était malheureusement entre-ouvert. Je n'ai eu qu'une seule pensée en tête : « Mon carnet ! », s'il était mouillé, gars au fesse de la personne qui était responsable. C'est pile poil à cet instant que j'entendis sa voix ...



JE HWA - Oops, pardon! Mon verre m’a glissé des mains !


Depuis quelques temps ce petit minus de première, Je Hwa, passait son temps à me chercher. La première que je l'ai vu j'ai pourtant craqué pour sa bouille et son regard qui en disait long sur la confiance qu'il avait en lui, cependant j'ai vite changé d'avis ! Il était détestable avec pas mal de monde, mais avec moi c'était encore pire. Parfois je me demande même s'il fessait ça parce qu'il ne même vraiment pas, où au contraire, car c'était le seul moyen qu'il avait trouvé pour m'approcher ? Peut-importe la raison, j'avais décidé de l'ignorer et de lui sourire bêtement quand il lui arrivait de faire de genre de choses, kit à me ridiculiser comme en ce moment même, car bien évidemment tous les regards étaient braqués sur moi.



BO RAM - Ce n'est pas grave, ça arrive à tout le monde.


Je lui souris comme à mon habitude, mais mon visage c'est vite crispé quand je sentis avec le bout de mes doigts que mon carnet à dessin avait été touché par le soda. Sans m'en rendre compte un petit cri sorti de ma bouche. Je sortis mon précieux livre de mon sac pour mieux examiner les dégâts. Tous les dessins que j'avais faits auparavant était foutu, car l'encre avait coulé, déformant tout et transperçant le papier. Je sentis les larmes montés, mais rien ne sortais. Hors de question de pleurer devant lui ! Ça lui ferait trop plaisir, mais toutes ses heures de travail gâcher en dix secondes, parce qu'un pauvres débiles ne savait pas quoi faire de ses journées à part embêter son monde me mis hors de moi.



BO RAM - Tu as tout gâché, regarde mes dessins !


En entendant le ton de ma voix, j'ai pris sur moi pour affronter son regard un peu trop hautain et faux et encore une fois, je lui ai sorti mon plus beau sourire.



BO RAM - Heureusement pour moi que je suis douée et que ça ne me prend pas beaucoup de temps. Tu devrais aller te chercher autres choses à boire, ton verre est malheureusement vide maintenait.


En réalité je n'avais qu'une envie : qu'il s'en aille !

Je n’avais pas imaginé en me levant ce matin, voir Bo Ram! Cette fille était plus âgée que moi mais cela ne changeait pas que je montrais vraiment chiant à son égard. Combien de fois lui avais-je fait de sale coup pour l’énerver ? Mais le problème avec elle, c’est qu’elle reste de marbre et sourit bêtement comme si ça ne lui faisait rien, fallait que je fasse quoi ? La faire tomber dans la boue, lui lancer quelque chose dessus pour la faire tomber ou même lui dire des choses méchante ? J’avais beau tout essayer, elle gardait cette air joyeux et béat coller au visage! Fallait l’avouer, je ne l’aime pas mais était-ce simplement de la haine ou une sorte de persistance ? Si je pensais comme cela, c’est bien parce que c’était la première personne qui ne me montrait pas directement sa haine et son envie de ma baffer, ça avait le don de m’agacer mais je devais aussi être admiratif … Juste un peu, tout petit peu. L’adolescente était tranquillement installé, cherchant quelque chose dans son sac quand je renversa mon soda sur elle et ses affaires. Je n’avais pas pensé en faisant cela que son travail serait ruiné mais c’était une bonne chose, pour moi. Je m’excusa faussement avec un sourire gêné et mal joué mais c’était fait exprès, comme pour montrer mon air hautain.

BO RAM - Ce n'est pas grave, ça arrive à tout le monde.

Vraiment ? Oui, dans un sens c’est des choses qui arrive mais pas quand la personne le fait exprès. Je souris à cette remarque en me redressant, mon gobelet en plastique craquant sous mes doigts tandis que je le serrais sans même le remarquer. J’aurais du m’y attendre, ce sourire que je ne pouvais supporter, là devant moi. Je vis son visage changer d’expression quand elle toucha du bout des doigts son livre qui était jusqu’à présent dans son sac, que lui arrivait-il ? Une crise de foie ou elle avait tout simplement les boules que j’ai renversé toute ma boisson sur elle ? J’aurais pu me poser des questions si je ne l’avais pas entendu poussée un petit cri en prenant son fameux carnet à dessin et en inspectant son contenu. Ça avait l’air en mauvais état, l’encre avait bavé de partout et les traits qui jadis devait former quelque chose de jolie ne ressemblait plus à rien. En n’avais-je trop fait ? Non! Pas pour moi en tout, enfin, j’étais un peu satisfait de l’avoir vu si crispée l’espace d’un instant mais pas suffisamment pour avoir ma vengeance, celle de tout ses sourires qui m’étais resté en travers de la gorge. Il y eu un léger blanc alors qu’elle avait l’air frustrée et en colère mais elle ne laissa rien paraitre, ce qui m’étonna mais je comptais pas m’arrêter là. Peut-être que je me montrerais moins sadique en ayant réussis ma tâche ? Ou pas … Bo Ram me reprocha soudainement l’état de ses dessins ce qui me fit sourire et une idée me traversa d’un coup l’esprit. Je pouvais toujours tenter le diable et empirer la chose, ne ?

BO RAM - Tu as tout gâché, regarde mes dessins !

« Mille excuse! Je vais arranger ça! »

Arranger quoi ? C’était foutu de tout manière mais je voulais l’énerver un peu plus alors je saisis brusquement son carnet à dessin et commença à tirer sur la première feuille qui se déchira du premier coup. Le papier était tellement mouillé et transparent qu’il se disloquait en un rien. Je m’accroupis devant Bo Ram puis éparpilla les dessins en ligne, je du en faire deux, peut-être trois mais en tout cas, j’avais encore plus aggravé l’état de ses croquis. La poussière se mêla au soda vert transparent et à l’encre tout coulante pour faire de grosses tâches marrons un peu partout. Je fini de tout retirer et entreposer sur le sol avant de remarquer que les feuilles ne ressemblait plus à rien, mais je m’excusa une nouvelle fois avec un sourire en coin et entrepris de nettoyer toute la saleté. Sans résultat, ce fut pire! Malgré ça, la jeune fille sourit de nouveau, comme si de rien n’était et se venta soudainement de son talent. Et ben voyons, et puis quoi encore ? J’allais pas m’aplatir devant cette argument quand même ?

BO RAM - Heureusement pour moi que je suis douée et que ça ne me prend pas beaucoup de temps. Tu devrais aller te chercher autres choses à boire, ton verre est malheureusement vide maintenait.

Je fronça les sourcils, un air meurtrier sur le visage tandis que je me redressais et posa violemment ma basket sur les esquisses de Bo Ram. Je me retenais de les déchirer encore plus, de les piétiner avec sarcasme et de les enterrer dans la terre! Elle pouvait toujours rêver pour que je m’en aille, j’allais la coller comme un gosse et ça pendant un long moment. Derrière moi, un peu plus loin, mes amis me regardaient faire en rigolant, ils devaient se dire que s’exagérais mais aucun d’eux n’entendait le dialogue entre nous alors ils ne pouvaient savoir ce que je ressentais à ce moment. Prenant un air enfantin et en faisant la moue, j’haussais les épaules en oubliant que j’étais debout sur le carnet de l’adolescent mais quel importance ? Je n’aimais pas la voir sourire, me parler avec cette voix calme et posée et encore moins de voir sa retenu envers moi. De quoi avait-elle peur ? Était-ce à cause de mon âge ou de mon visage angélique ? Tout ça n’était que des détails insignifiant ou des choses inutiles, jamais personne ne m’a pardonnés à cause de ma bouille! Enfin, certaine m’aime bien pour ça mais j’y peux rien dans ce cas.

« Et si on allait ensemble acheter à boire ? Je pourrais te racheter un carnet pour me faire pardonner ? »

Pour une fois, je ne me montrais ni désagréable, ni insultant. Je prenais partie de la situation et essayais de la tourner à mon avantage, peut-être qu’elle trouverais son bonheur dans les boutiques du Zoo et moi, le mien. Bien que cela ne soit pas matériel, il n’hésitait rien de telle pour me rendre heureux et satisfait, juste voir son sourire disparaitre de son visage. Tien! Qui a inventé ce proverbe, faite l’amour et pas la guerre, que j’aille lui dire le fond de ma pensée! C’est de la connerie et je le dirais toujours! Enfin bref, je retira mes pieds des feuilles sans pour autant les ramassant, de toute manière c’est comme si il n’y avait plus rien, pas la peine de se donner la peine de les récupérer ou de se baisser pour le faire. Libre à elle de le faire ou même de refuser ma proposition mais il est sur qu’elle ne sera pas débarrassée de moi pour autant.

Le temps s'arrêta en une fraction de seconde quand Je Hwa pris mon carnet.



JE HWA - Mille excuse ! Je vais arranger ça !


Il l'avait fait ! Il avait pris mon "précieux", la prunelle de mes yeux ! La dernière fois qu'une personne avait fait ça, c'était en primaire et le pauvre enfant c'était retrouvé avec un doigt en moins ... La plupart des gens trouvaient mes réactions excessives quand il s'agissait de mes dessins et tout ce qui va avec ça, mais je n'y pouvais rien, j'étais comme ça et c'était plus fort que moi. Lorsqu'il commença à frotter et déchirer les feuilles, je pouvais sentir mon cœur battre de plus en plus vite et plusieurs décharges de douleurs me frappèrent. Il venait de mettre la main sur mon talon d'Achille, la seule chose qui me fessait réagir. Heureusement que je le hais, car si ça avait été quelqu'un d'autre j'aurais fondu en larmes, d'accord les dessins étaient foutus quoi qu'il fasse, mais le fait d'en rajouter m'avais complètement retourné. Je lui souris, avec plus de mal cette fois-ci, sans rien dire, mais je n'en pensée pas moins. Quand je le vis serait son verre au point de le faire exploser, un sentiment de satisfaction m'envahit. Même s'il était le meilleur de nous deux à ce petit jeu tordu, j'avais réussi à l'énerver.



JE HWA - Et si on allait ensemble acheter à boire ? Je pourrais te racheter un carnet pour me faire pardonner ?


Cette fois-ci je restais bête. Est-ce qu'il pensait réellement ce qu'il venait de dire où bien était-ce seulement une ruse pour mieux m'atteindre d'ici dix minutes ? Je n'ai senti aucune hostilité dans sa voix ou son regard, mais je n'avais aucune confiance en lui ! Je restais donc là, silencieuse, ne le quittant pas des yeux. S'il y avait des carnets ici, ils ne seraient certainement pas de la même qualité que mon ancien carnet, mais j'étais venue pour dessiner et sans support d'appui cela allait être difficile. J'expirais bruyamment, l'idée de passer plus de temps avec lui me mettait légèrement en panique.



BO RAM - D'accord ... Pour le carnet seulement, je n'ai pas soif.


En réalité je mourrais de soif, à défauts de m'avoir énervé, la boisson qu'il avait renversé sur moi m'avait donné envie de boire. Cependant, je le soupçonnais de refaire tomber son verre sur mon carnet neuf, si toutefois il était sincère et s'il allait m'en acheter un. Prudente je décidais d'opter pour la sécurité avant tout.



BO RAM - J'ai vu une boutique à cinq minutes d'ici où il vendait des carnets dans le même style que le miens. On peut y aller tout de suite si tu veux.


Je restais silencieuse après ça. Non seulement c'était lui le fautif, mais je lui laissai choisir s'il voulait y aller maintenant ou non ! Par moment j'étais vraiment trop polie ... De plus il y avait une autre boutique non loin d'ici, mais juste à côté se trouvait un café et le coin des phoques, autrement dit un endroit aquatique ce qui ne m'inspirait pas le moins du monde confiance ...

Je rigolais intérieurement quand je pris son carnet avec un air de gamin innocent, je n’avais pas imaginée qu’elle aurait pu réagir ainsi même si elle ne le montrait pas. J’avais vraiment été méchant, rien que lui prendre des mains était mal placé mais déchirer les pages une à une pour les mettre dans la poussière, c’était vraiment grossier. Là, j’étais vraiment aller loin mais je m’en inquiétais même pas, au contraire, je trouvais ça marrant de pouvoir la contrarier d’une façon ou d’une autre. C’est pas que je la détestais jusqu’à vouloir son malheur mais juste que je n’aimais pas sa façon d’être envers moi, elle se montrait trop bonne poire pour être honnête. Mais bon, j’aurais quand même espéré qu’elle s’énerve et me colle sa main dans le visage, mais rien … à croire que ses dessins ne sont pas grand-chose pour elle, donc je pouvais continuer à les ruiner ? En même temps, je ne passerais pas mon temps à me salir les mains -de terre- pour gâcher ses arts, je ne suis pas idiot à ce point juste pour détruire son moral mais bon, c’était quand même comique à regarder. Les gens devaient la plaindre de tomber sur un garçon comme moi qui jouait les maladroit et tout mais c’était que de la comédie, bien qu’elle est du le remarquer. Je m’arrêtais de frotter les dessins pour les regarder, ils ressemblaient à quoi avant que je fasse cela ? À présent, ce n’était que des tâches plus sombre les unes que les autres, d’ailleurs j’avais aussi les mains noirs, beurk! Je songeais un instant à partir me laver les mains mais Bo Ram profiterais surement pour partir, je le ferais après quand je serais sur qu’elle ne filera pas. Relevant la tête, je vis de nouveau son sourire qui m’énerva de nouveau, je me redressa et piétina les feuilles sans pitié. De toute manière, elle réussira toujours à m’énerver même sans faire de grand effort, rien que son sourire m’agace alors si elle rit.

Je me retient soudainement de jeter mon verre par terre pour le mettre dans le même état que le carnet à dessin mais je passerais à coup sur pour un gamin capricieux et ce serait pas cool. Pour mieux faire, je le jeta dans un geste frénétique dans la poubelle la plus près, qui était à côté de moi avant de tourner vers Bo Ram. Sans savoir pourquoi, je l’invita à venir avec moi chercher à boire et lui promis en quelque sorte de lui racheter un carnet. Étais-je sincère ? Non, voyons! C’est juste que je laissais passer pour cette fois et trouverais surement quelque chose plus tard, après avoir racheté un verre de soda. Elle resta là, me regardant comme si j’avais dis quelque chose de gentil alors que je m’étais juste montrer sympathique un quart de seconde … Je n’aurais peut-être pas du. Vous me diriez, je m’en moque qu’elle ne trouve pas le carnet qu’elle cherche tant qu’elle en trouve un! Ce n’est pas pour le déchirer après, ne croyez pas ça. Je ne vais quand même pas détruire ce que j’achète, même si ce n‘est pas pour moi, faut pas me prendre pour un crétin de première. Bo Ram brisa le silence en expirant bruyamment avant de me répondre, ça avait l’air positif.

BO RAM - D'accord ... Pour le carnet seulement, je n'ai pas soif.

« D’accord, libre à toi de faire comme tu veux. Moi, j’ai soif! »

Je souris avec un brin de sarcasme en tapant une main dans l’autre, l’air soudainement joyeux. Je me réjouissais de trouver une nouvelle blague pour la mettre mal à l’aise mais cela ne se fera pas de suite, le temps de trouver une idée convenable. Fallait s’y attendre, je n’allais pas lui acheter un carnet à dessin et à boire par plaisir, c’était juste pour passer le temps, ou pas. Par contre, je n’allais pas faire le même coup de fois, mon verre resterais entre mes mains ou poser dans un endroit sur et stable, pas sur les vêtements de Bo Ram. J’aime pas me répéter, mieux vaut varier pour pas s’y attendre, ne ? La pauvre, elle allait finir par se méfier de tout, même du moindre geste que je fais, que se soit pour me gratter l’oreille ou la faire tomber, encore, ça elle peut s’en méfier. Bref! La jeune fille me proposa une boutique à cinq minute d’ici, c’était pas loin mais je n’allais pas rechigner pour ça, surtout qu’elle avait l’air de vouloir y aller de suite. Bah, comme elle veux, c’est pas en restant ici que je trouverais quelque chose.

BO RAM - J'ai vu une boutique à cinq minutes d'ici où il vendait des carnets dans le même style que le miens. On peut y aller tout de suite si tu veux.

« Ouais, si tu veux. »

J’haussais les épaules pour montrer que ça m’étais égale, que se soit là-bas ou ailleurs, qu’es-ce que ça changerais ? Reprenant son silence, je jetais un coup d’œil vers elle pour voir ce qu’elle faisait. Pas de sourire, ni de larmes … Et ben, pour une fois qu’elle ne montre pas une expression digne d’elle. J’eu un sourire enfantin alors que je saisis son poignet pour l’obliger à marche, à croire que je la force à venir avec moi. Bon oui, c’est le cas dans un sens mais elle peut refuser aussi. Par contre, je ne promet pas que je la laisserais tranquille de si tôt, et puis qui sait, j’arriverais peut-être à la faire craquer ? Je vais finir par croire que c’est mon seul but avec elle, que vais-je faire après si j’y arrive ? Ça me perturbe à force! Je chassais cette idée de ma tête et marchais jusqu’à la boutique. C’est vrai qu’elle n’était pas loin, à moins que je n’ai fait attention à la distance ? Pour le savoir, je regardais en arrière mais ne retrouva ni l’endroit où on n’étaient, ni même mes potes. Tant pis. Me retournant vers la boutique, je l’entrainais à ma suite, à l’intérieure avant de lui lâcher le poignet. Je m’approchais du comptoir et demanda à la vendeuse une lingette qu’elle me donna gentiment et avec un sourire rayonnant. Cette dernière devait surement me prendre pour ce que je n’étais pas, enfin bref, je lui rendis son sourire et jeta le reste à la poubelle pour aller retrouver Bo Ram. Je l’avais d’ailleurs laisser tranquille l’espace de quelque secondes, on pourrait croire que je suis un pot de colle, à force.

JE HWA - D’accord, libre à toi de faire comme tu veux. Moi, j’ai soif !


Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire à cette réponse. C'était à prévoir qu'il était égoïste et qu'il n'en avait rien à faire de ce que MOI je voulais, mais après tout je n'en avais rien à faire de ce qu'il voulait aussi, alors pour une fois je lui souriais réellement de bon cœur.



JE HWA - Ouais, si tu veux.


De toute évidence il avait l'air emballé par cette idée ! Enfin bref, dans la mesure où on s'éloignait du danger potentiel j'étais rassuré et moins stressé. Tout mon petit monde s'écroula quand Je Hwa m'attrapa soudainement par le poignet. Ma première pensée ? « Merci ne te gène pas ! Sali moi le poignet avec tes mains toutes crases è__é ! » et ma deuxième « Si j'essaie de me débattre qu'est-ce qu'il va faire ? Ah non j'ai pas confiance, reste comme-ça c'est bientôt fini T.T ». Ce n'était pas qu'il me dégoûtait où m'effrayait, c'était seulement une question de principe, il ne m'aimait pas et fessait tout pour me faire craquer, alors pourquoi moi je devrais l'aimer ou être indulgente envers lui ? Cela dit, à défaut de me salir, la façon dont il m'avait pris le poignet n'était pas brutal, mais plutôt douce au contraire. Est-ce qu'il y avait de la douceur en Je Hwa ? Une chose pareille pouvait-elle être possible ? En tout cas c'était ce que son cousin Chae Sung m'avait dit. Ah oui, Chae Sung est un de mes rares amis, il fait partie de mon cercle privé en quelque sorte. Imaginez le choque que j'ai eu quand j'ai appris que son cousin était ma hantise ? Il n'a même pas était surpris de savoir que c'était moi son souffre douleur favoris, ça l'avait même fait rire, mais je savais bien que dans mon dos il avait du parler de moi à son cousin pour essayer de calmer le jeu, car je lui avais souvent répété que par moment c'était plus que difficile de ne pas craquer ... J'ignore ce qu'ils s'étaient échangés, mais apparemment ça n'avait servi à rien !

Arrivés à la boutique, Je Hwa me lâcha seulement une fois à l'intérieur. OUF ! Je pris soin d'écarter mon poignet de mon corps comme si celui-ci était contaminé. Alors que j'observais les dégâts, j'entendis mon "cher ami" demandé une lingette à la vendeuse, qui de toute évidence semblait croire que Je Hwa était un ange, tout comme moi au premier abord ... Sans rien dire je le laissais faire ... Eh bien non, il n'avait même pas eu l'idée ou l'envie de me proposer une lingette ! Alors que j'avais quand même des résidus de boisson collée à la peau et de l'encre sur le poignet. Je le laissais s'éloigner quant à mon tour je demandais une lingette à la jeune femme. Celle-ci me regarda sans grande attention, à croire que moi je ne méritais pas un sourire aimable.
Bref, après m'être enlevé l'encre et réussit tout le reste je fus encore une fois surprise de le voir distant et silencieux. Il était là dans son coin, comme un gentil garçon qui ne ferait jamais de mal à une mouche. MENSONGE ! Il devait surement prévoir un autre plan diabolique è__é. J'étais bien décidé à lui faire pensé à autre chose qu'à me rabaisser, voilà pour j'entamai la conversation sur son cousin.



BO RAM - Et sinon comment va Chae Sung ?


Avec un peu de chance parlait de lui allait calmer l'atmosphère.

Égoïste ? Non, c’est juste que je pense plus à moi, qu’aux autres. Et puis, je n’allais pas dire que je n’avais pas soif alors que c’était le contraire, après tout, ma boisson avait fini sur Bo Ram et ses affaires sans que je puisse la savourer. De ma faute ? Je ne permet pas qu’on me rejette la faute dessus même si c’est vrai, faut l’avouer mais bon. Et puis, pourquoi je devais penser à elle alors que j’avais du mal à la supporter ? D’ailleurs, elle me sourit encore pour je ne sais quel raison mais je n’aimais vraiment pas ça.

« Ouais, si tu veux. »

Je lui avais répondu avec indifférence comme si ça m’importais peu mais j’avais l’impression que c’était le contraire, es-ce que ça m’emballais ? Hum, à y réfléchir, peut-être bien mais je ne l’avouerais jamais! Je lui saisis donc le poignet, sans savoir pourquoi, j’évita de lui choper la manche en même temps pour ne pas salir plus ses vêtements. N’allez pas croire que j’ai des remords mais je ne voudrais pas trainé avec une fille aux apparences sales. Oui bon, c’était de ma faute! Je n’attendis pas son avis et la traina de force jusqu’à la boutique qu’elle m’avais conseillée, tout en évitant d’imaginer ce qu’elle pouvait en penser, j’en avais rien à faire de tout façon. À dire vrai et sans mentir, j’avais complètement oublié en lui prenant le poignet que mes mains étaient pleine de terre, heureusement que je ne lui avait pas serré au point de lui couper la circulation du sang. En faite, j’avais même fait attention à ne pas utiliser ma force pour ne pas la blesser, j’étais pas un monstre à ce point. De la douceur en moi ? Bien sûr! Je suis encore un gamin que je sache même si je fait tout pour ne pas l’être, j’ai encore seize ans et un âge mentale des plus médiocre … Bah oui, quand on passe son temps à faire des bêtises, à se battre ou à répondre aux autres, on n’est pas un intello ou un gars avec un cerveau sur développer. Voila que je commence bêtement à me rabaisser pour trouver des excuses sur mon comportement, je dois pas être bien … Par contre, savoir que mon cousin est ami avec la jeune fille a du m’échapper, ou cela ne m’avait pas marquer plus que ça. Enfin, Chaebie m’avait déjà parler d’elle au positif mais j’avais presque tout contredit avec un air convainquant, ce qui l’avait fait renoncer. Me convaincre, c’est comme vouloir faire parler une vache, impossible. En gros, ça n’avait servit à rien, ou peut-être à me dire que Bo Ram est une fille et que je ne devais pas trop la brutaliser avec mes blagues. Je n’allais pas la jeter sous un bus non plus, ni d’un pont d’ailleurs mais bon …

Arrivé à la boutique, j’attendis d’être à l’intérieure pour la lâcher et me permettre de m’éloigner d’elle pour aller réclamer une lingette. La vendeuse m’en donna une avec un beau sourire mais je n’y prêta pas vraiment attention, trop occupé à me nettoyer les doigts un par un avant de jeter la lingette à la poubelle. Qu’es-ce que je pouvais y faire si elle me souriait en pensant n’importe quoi ? Je n’allais pas lui dire d’arrêter ou quoi d’autre, non, je lui rendis simplement son sourire avant de partir. Ah … En revenant vers Bo Ram, je réalisa que j’avais oublié de lui prendre une lingette aussi mais, pourquoi je l’aurais fait de toute manière ? Je tergiversais dans mon coin en me demandant si j’aurais du ou pas quand je la vis passer devant moi pour aller au comptoir. Je souris en haussant brièvement les épaules puis m’engouffra dans les rayons pour y jeter un coup d’œil, c’était vraiment pour offrir ou avoir des souvenirs. Je soupira donc en prenant une tasse en main et l’observa sous plusieurs angles, il y avait des loups dessinés dessus et elle était de couleur bleu. Faisant la moue, je tourna la tête vers le comptoir et remarqua que Bo Ram demandait une lingette à la vendeuse mais cette dernière ne souriait pas comme elle avait fait avec moi. Trouvant ça comique, je rigola en prenant soin de détourner mon attention d’elle pour reposer la tasse à sa place et regarder le reste. Entre temps, elle me rejoignit, l’air un peu plus présentable qu’avant, ce qui m’étonna mais je n’étais pas déçu que mon sale coup soit aussi vite effacé. Alors que je tenais une tirelire en forme de tigre aux formes disproportionné, Elle me parla soudain de mon cousin. Je resta bête devant elle, les yeux écarquillé et la bouche close. Aurais-je oublié quelque chose ? Sauter un épisode ? Chaebie m’avait-il parler d’elle comme une amie ?

BO RAM - Et sinon comment va Chae Sung ?

Captant enfin sa question, je reposa violemment l’objet sr son étagère et la toisa avec un regard noir, de quoi elle se mêlait ? Pourquoi elle parlait à Chae Sung, hein ? Je ne suis pas possessif mais je ne supporte pas qu’une fille comme elle parle à mon cousin, c’est bien une des personnes que j’apprécie le plus. Ouvrant doucement la bouche, je repris mon air amer pour lui répondre. Aller savoir pourquoi je me montrais comme ça mais au moins la vendeuse compris son erreur en m’entendant parler.

« Qu’es-ce que ça peut te faire ? Pourquoi tu parle à mon cousin ? Je ne suis pas d’accord … »

Je me mordis la lèvre inferieure pour me retenir d’en dire plus. Chae Sung avait pourtant essayer de me faire changer d’avis mais je me montrais toujours si méchant envers elle. Fronçant les sourcils, je me rappelais que je devais lui prendre un carnet puis aller me chercher à boire mais tout ça me paraissait contradictoire à présent. Jetant un coup d’œil à la femme derrière le comptoir qui me fixait les yeux rond, je reposa mon attention sur Bo Ram et lui adressa la parole avec un ton sournois.

« Bon, trouvons ton carnet avant que je change d’avis. »

Et dire que c’était changer l’atmosphère mais je n’avais pas oublier ses sourires béat alors que je voulais la faire crisser et là, elle me parlait de mon cousin comme si de rien n’était. Je ne devais pas être normal pour lui répondre de la sorte mais j’étais toujours excessif dans mes réactions.

JE HWA - Qu’es-ce que ça peut te faire ? Pourquoi tu parle à mon cousin ? Je ne suis pas d’accord … Bon, trouvons ton carnet avant que je change d’avis.
BO RAM - Tu n'es pas d'accord ? Je pense que Chae Sung est assez grand pour choisir qui il veut comme ami et en l'occurrence j'en fais partie, que ça te plaise ou non.


Non, mais je rêve ! Pour qui est-ce qu'il se prend ? Je m'en fiche qu'il ne soit pas d'accord, Chae Sung était un de mes meilleurs amis et je n'allais certainement pas changer pour lui faire plaisir !


BO RAM - Je n'en veux plus du carnet ! Garde ton argent j'irais m'en racheter un autre plus tard. Maintenant, si tu le permets je vais m'en aller.


Le ton de ma voix c'était élevé, mais j'avais vite repris mon air aimable, non pas pour l'énerver, mais parce que toutes les personnes dans le magasin nous regardaient bizarrement. S'il y avait une chose que je n'aimais pas c'était qu'on s'attaque à mes amis et surtout qu'on disent que ne suis pas assez bien pour eux. D'accord Je Hwa n'avait pas clairement dit cela, mais c'était tout comme, à ses yeux Chae Sung était trop bien pour moi et cette insinuation m'avait mise hors de moi. Pourquoi ? Oui, pourquoi Je Hwa me détestait autant ? Qu'est-ce que je lui avais fait ? C'était parce que j'étais polie ? Ou bien ma tête ne lui revenait tout simplement pas ? Quoi qu'il en soit cette histoire devait s'arrête, car plus le temps passe plus je sens que je vais finir par réellement craquer et si c'est le cas, le résultat ne sera ni bon pour moi, ni bon pour lui ! J'étais décidé à crever l'abcès une bonne fois pour toute kit à provoquer une dispute.


BO RAM - J'aimerais bien savoir ce que je t'ai fait bon sang pour que tu me hais à ce point-là ? C'est ma tête qui ne te revient pas ou bien c'est juste pour t'amuser, car tu n'as rien d'autres à faire de tes journées ?


J'avais dit tout ça d'un ton calme et posé, je n'avais pas le besoin d'élever la voix. Je ne sais pas s'il compte me répondre honnêtement ou faire l'enfant une fois de plus, mais peut importe. Si Je Hwa ne me répond pas où bien s'il s'énerve, je m'en irais comme prévu et ferais tout pour ne plus jamais le revoir, en espérant qu'il me laisse m'en aller sans faire d'histoire ...


Désolé pas d'inspiration >.<

BO RAM - Tu n'es pas d'accord ? Je pense que Chae Sung est assez grand pour choisir qui il veut comme ami et en l'occurrence j'en fais partie, que ça te plaise ou non.

« C’est bien ça le problème. C’est parce que ça ne me plait pas! »

Chae Sung était peut-être assez grand pour choisir ses amis mais je n’étais pas d’accord quand même! Pourquoi elle ? Il y avait, je ne sais combien d’habituant à Séoul et il fallait qu’il tombe sur elle ? Mon cousin ami avec une de mes cibles, c’est moi après qui me fait bassiner par lui parce que j’ai cherché des noises à Bo Ram … C’est comme un cercle vicieux et je n’aime pas ça. Chaebie et Bo Ram ami, moi, l’ennemi de Bo Ram et cousin de Chae … C’était pas un truc à ce prendre la tête parfois ? Et c’est pour ça que je n’étais pas d’accord. C’est sur qu’elle ne changerait pas d’avis même si je la forçais et mon cousin serais du même avis qu’elle mais je ne lâcherais pas l’affaire sur ce qui est de l’embêter, chacun ses principes et moi, j‘ai les miens.

BO RAM - Je n'en veux plus du carnet ! Garde ton argent j'irais m'en racheter un autre plus tard. Maintenant, si tu le permets je vais m'en aller.

« Comme tu veux! Je ne vais pas gâcher mon argent pour toi! Ciao! »

Ça aurait pu être aussi facile que ça, un au revoir et tout le monde ce casse mais j’avais oublié quelque chose. Je n’avais réussi à la faire craquer et en plus, j’avais rompu quelque promesse invisible que je m’était fait tout seul. Déjà, celle de racheter son carnet et de la faire craquer une fois pour toute. Bo Ram avait d’ailleurs lever la voix en répliquant, autant que moi je l’avais fait, ce qui m’avais surpris mais de suite. J’avais l’impression que l’écho de sa voix résonnait dans ma tête comme un tambour, elle avait osée hausser la voix alors qu’elle souriait sans cesse ? Comment je devais le prend ? Bien ou mal ? En même temps, avec mon caractère, c’est soit je prend bien les choses mauvaise et mal les choses biens mais là, je ne savais où situer sa réaction. Je n’avais peut-être pas dit qu’elle était pas assez bien pour lui mais on aurait pu croire que je l’insinuais, le problème, c’est que ça ne m’étais même pas passé par la tête. Pour moi, c’était un problème d’égo et de fierté, après elle aurait pu être ami avec qui elle voulait de mon entourage si on ne s’étaient pas rencontrés dans ses circonstances. La vie est mal faite et c’est tombé sur elle, parce que moi, je n’étais pas mal chanceux sur ce point. Mais parfois je me demandais si vraiment c’était de la haine ou bien de la rancœur ? Une sale manie que j’avais envers elle parce qu’elle était si bonne poire avec moi, tout ça m’agaçais mais je ne lui avais pas encore dit, continuant de la piéger. Mais là, c’était vraiment trop, maintenant qu’elle parlait et me posait la question, je n’allais pas me retenir et me montrer gentil comme un agneau, bien que jusqu’à maintenant je n’ai fait qu’être le loup.

BO RAM - J'aimerais bien savoir ce que je t'ai fait bon sang pour que tu me hais à ce point-là ? C'est ma tête qui ne te revient pas ou bien c'est juste pour t'amuser, car tu n'as rien d'autres à faire de tes journées ?

« C’est juste que je ne t’aime pas! Tu souris bêtement alors que je te fait des mauvaise blagues, tu retiens ta colère alors que je suis méchant avec toi. Ça ne t’énerve pas chaque jour de devoir me faire face ? De supporter mon caractère et mon visage faussement angélique ? Ça m’énerve tout ça! »

Avais-je été assez clair ? Lui avais-je tout dit ? Ce n’était pas mes vrais sentiments envers elle car je ne lui avait pas parler de mes doutes et du reste, mais c’était le principale en quelque sorte. Je sentais ma colère aller et venir sans vraiment exploser, des sueurs froides me parcourait le dos et je sentais mes joues bruler comme si j’étais dans un four. Certes, je m’étais énervé en lui répondant mais pas autant pour que je ressente ça. Je leva donc ma main et pinça mon nez pour contrôler ma colère puis je souffla, cela n’allait sûrement pas me clamer mais je n’avais plus envie de casser quelque chose … à défaut de devoir payer après, je suis radin, j’avoue. Enfin bref! Retirant mes doigts de devant mon visage, je posa mon regard sur Bo Ram. Allait-elle me fuir à présent ? Comprenait-elle pourquoi j’étais comme ça avec elle ou s’en moquait-elle ? Rien que d’y penser, ça me rendait agacer et me faisait mal réagir. J’allais soudainement lui saisir le colle avec ma main quand la vendeuse s’approcha de moi et posa sa main sur mon épaule, elle avait du sortir de derrière le comptoir en nous voyant nous disputer. D’une voix faible et tremblante, elle m’intima de sortir car je dérangeais les clients. J’abandonna l’idée d’attraper le vêtements de Bo Ram et recula d’un pas, les lèvres pincées.

« S’il vous plait, vous dérangez les clients, pouvez-vous sortir ? »

Je dégagea brusquement la main de la vendeuse sur mon épaule et saisit de nouveau le poignet de Bo Ram sans lui demander son avis. Il était que l’ont ne pouvaient pas parler ici. Quand j’avais une idée dans la tête, il était difficile de la sortir et pour le moment, je voulais régler certaines choses avec elle, qu’elle soit ou non d’accord. Sortit de la boutique, je me tourna vers elle sans lui lâcher le bras, de peur qu’elle parte puis je souffla vulgairement. La voix que j’empreint pour lui parler était calme mais pas joyeuse pour autant, montrant ouvertement mon agacement.

« C’est tout ce que tu voulais savoir ? Ça te suffit comme réponse ou tu veux que je te fasse un dessin ?»

JE HWA - C’est bien ça le problème. C’est parce que ça ne me plait pas ! C’est juste que je ne t’aime pas ! Tu souris bêtement alors que je te fait des mauvaise blagues, tu retiens ta colère alors que je suis méchant avec toi. Ça ne t’énerve pas chaque jour de devoir me faire face ? De supporter mon caractère et mon visage faussement angélique ? Ça m’énerve tout ça !

Alors c'était ça ? Son problème c'était le fait que je sois trop naïf et gentille ? Je ne me rappelle plus très bien comment c'était déroulé notre premier rencontre ... Dans mes souvenirs je croîs bien qu'il m'avait jeté un ballon d'eau sur la tête, alors que j'étais bien coiffé pour me rendre à l'anniversaire de ma cousine. Sur le coup lorsqu'il s'était excusé, je l'avais vraiment cru et je lui avais donc pardonner lui offrant un de mes sourire angélique et quand il a recommencé la semaine d'après j'avais peur de dire quoi que ce soit ... Non pas parce que c'était lui qui me fessait peur, mais quelque chose me retenais et me disais de lui pardonner et de lui sourire en espérant qu'il s'arrête, mais il ne la jamais fait. Peut-être que j'étais trop bien élevé ou bien tout simplement trop intelligente pour tomber dans son piège.
J'ai eu un moment de panique quand j'ai vu sa main se lever vers moi. Qu'est-ce qu'il allait me faire ? Me frapper ? Non, je ne pense pas qu'il irait jusque-là, mais le fait de le voir rouge vif et d'entendre sa respiration m'avais inquiété. Heureusement pour moi la vendeuse s'interposa entre nous deux.

VENDEUSE - S’il vous plait, vous dérangez les clients, pouvez-vous sortir ?
BO RAM - Bien s...

Je n'eus même pas le temps de finir ma phrase que Je Hwa me pris de nouveau par le poignet, mais cette fois-ci plus brutalement. Il ne m'avait pas fait mal loin de là, mais il me serait la main plus fort que tout à l'heure. Est-ce qu'il se retenait de me briser le poignet ? Je n'en savais rien, mais ma respiration s'accéléra dangereusement et pendant qu'on se dirigeait vers la sortie j'ai même eu des vertiges.
Enfin dehors, une brise me caressa le visage me ramena un peu à moi, mais mon souffle était toujours aussi rapide.

JE HWA - C’est tout ce que tu voulais savoir ? Ça te suffit comme réponse ou tu veux que je te fasse un dessin ?
BO RAM - En gros ce que tu voulais c'était que je te gifle ou bien te crie dessus ? Est-ce que tu te rends compte à quel point c'est stupide ?! Si je te souris bêtement comme tu le dis, ce n'est pas parce que je suis débile, mais parce que je ne cherche pas les conflits et parce que je me suis dit que peut-être tu arrêterais de t'acharner sur moi si tu voyais que j'étais inoffensif !

Cette fois-ci je n'avais pas mâcher mes mots et le ton que j'avais pris était définitivement agressif. J'avais même élevé la voix plus fort que lui sans m'en rendre compte sur le coup, mais seulement après avoir fini ma phrase. J'avais encore du mal à y croire, il fessait tout ça parce que je ne répondais pas è ses attaques ? Est-ce que ça voulait dire que si je me rebiffais il allait me laisser tranquille ? Quoi qu'il en soit ma respiration s'accéléra encore plus, fessant bouger mon buste d'en avant en arrière au rythme de celui-ci.

Ah, je me souviens de notre rencontre. J’avais trainé mon cousin au cinéma avec des potes pour voir un film comédie, d’ailleurs, les gosse dedans avaient utilisés des ballons d’eau pour arroser les passant dans la rue. Fidèle à nos conneries, on n’avaient voulu tenter le coup comme eux l’avaient fait, mais fallait ce dire que c’était qu’un film! Enfin, pas pour nous, c’était plus une source d’inspiration car on n’avait fait la même chose quelque minute après la sortie des salles. On n’étaient aller dans la première superette du coin pour acheter des ballons puis les avaient remplis d’eau. Étant munies de nos bombes d’eaux, mes copains, mon cousin et moi était monter dans des escaliers qui surplombait un croisement et avons jeter nos bombes. C’est d’ailleurs à ce moment que Bo Ram était passée, avec une belle coupe de cheveux qui fini détruire par le liquide. Nous avons bien rigolés sur le coup mais je m’étais quand même excusé, un sourire innocent sur les lèvres, j’avais pensé qu’elle n’aurait pas gober ce geste et ce serait quand même énervée mais non, elle m’avait bêtement pardonnée. C’est simple, je ne pouvais m’empêcher de lui faire de sales coups à chaque fois que je la croisais pour la voir s’énerver mais jusqu’à maintenant, elle a gardée son sourire. Vous imaginez que je l’ai mauvaise, on ne me pardonnais pas aussi facilement quand je m’en prenais à une personne. On me gueulais dessus, me faisais comprendre que s’était mal ou on essayait de me frapper, mais on ne me pardonnais pas avec un sourire aussi sincère et rayonnant que le sien, c’est pour ça que je n’avais cesser de l’emmerder dans l’espoir qu’elle finisse par arrêter! J’allais lui choper le col dans l’idée d’approcher son visage du mien, pour je ne sais quel raison mais la vendeuse s’était interposée à ce moment. Comme j’avais horreur qu’on me coupe dans mon élan et je lui fit comprendre en repoussant sa main et en lui lançant un regard plus que mauvais. Qui a dit que j’étais un ange ? Faut pas ce fier aux apparences et je crois bien qu’elle la compris en me voyant. Je m’en moquais de ce qu’elle pouvait penser de moi, je ne comptais pas rester ici de tout manière!

VENDEUSE - S’il vous plait, vous dérangez les clients, pouvez-vous sortir ?
BO RAM - Bien s...

Je ne lui laissais pas le temps de réponse à cette femme que je saisis brusquement son poignet et la força à me suivre. La vendeuse faillit sursauter en voyant ma brusquerie mais elle se contenta de se taire et de retourner au travail, ce disant qu’ils n’étaient plus dans sa boutique. Je me montrais plus violent envers Bo Ram sans même me rendre compte, l’idée de lui briser le poignet ne m’avais pas effleuré l’esprit mais j’aurais pu le faire sans réfléchir. Heureusement pour elle, je n’étais pas sadique à ce point pour casser les membres des gens qui me prenais le chou, non, je restais soft. La pauvre, elle devais se sentir mal avec moi, je n’étais pas un ange avec elle et le simple fait de penser à être gentil avec elle me paraissait pas envisageable. Une fois dehors, devant la boutique, je m’arrêtais pour lui demander si c’est tout ce qu’elle voulait savoir, pourquoi je lui faisais ça ? Pourquoi je me montrais si méchant en face d’elle ? Tout ça, lui avais-je bien répondu pour qu’elle arrête de me poser des questions ? Soudainement, Bo Ram me répondit avec plus de tact et d’honnêteté, prononçant chaque mots aussi fort que les miens mais je ne lâcha pas le morceau et lui répondit de nouveau.

BO RAM - En gros ce que tu voulais c'était que je te gifle ou bien te crie dessus ? Est-ce que tu te rends compte à quel point c'est stupide ?! Si je te souris bêtement comme tu le dis, ce n'est pas parce que je suis débile, mais parce que je ne cherche pas les conflits et parce que je me suis dit que peut-être tu arrêterais de t'acharner sur moi si tu voyais que j'étais inoffensif !

« Bah ouais, un minimum! C’est aussi stupide que le fait de me pardonner aussi facilement avec un sourire rayonnant! C’est pas les gens inoffensif qui me font lâcher prise, j’aime pas ça! Si tu avais au moins osée me répondre comme ça plus tôt, peut-être que je n’aurais pas autant insisté! »

Je lui lâchais aussi violement le poignet que quand je l’avais pris. Voila qui était fait, elle avait enfin réagit comme j’avais voila, soit en criant, soit en pleurant mais elle avait arrêter de me sourire comme une fille bien éduquée. D’ailleurs, je remarquais que sa respiration était plus accéléré qu’avant et que la mienne loupait des battements, je m’arrêtais parfois de respirer pendant deux trois secondes avant de reprendre mon souffle. Le comprenant, je soupira en reprenant une bouffé d’air et en calmant ma colère, j’aurais pas du m’emporter comme ça. On se demandait comment je faisais pour avoir des amis, à part s’ils sont aussi idiot et violent que moi … Je reposa donc mon regard sur elle puis lui dit, d’une voix moins agité et plus calme qu’auparavant.

« Tu as réussis à m’énerver … La vendeuse ne va plus me laisser entrer maintenant, tu peux dire adieu à ton carnet. »

Je pensais encore à ce foutu carnet que je lui devais, le pauvre avait finir six pieds sous terre à cause de moi et de ma bêtise. Bo Ram devait y tenir et moi, j’avais tout ruiné juste parce que cette fille ne me revenais pas. À présent, la vendeuse va m’interdire l’entrée de la boutique et ça, jusqu’à qu’elle m’oublie ou parte, arf! Bizarrement, je sentis des regards se poser sur moi tandis que je repensais à ce fameux carnet, notre dispute avait du en attirer plus d’un. Heureusement qu’il n’y avait pas la police ou les gardes du zoo pour nous virez d’ici. En plus, j’avais faillis casser une tirelire et une tasse en prime, c’est mon porte monnaie qui avait faillit en prendre un coup, bien que je ne sois pas pauvre, loin de là.

JE HWA - Bah ouais, un minimum ! C’est aussi stupide que le fait de me pardonner aussi facilement avec un sourire rayonnant ! C’est pas les gens inoffensif qui me font lâcher prise, j’aime pas ça ! Si tu avais au moins osée me répondre comme ça plus tôt, peut-être que je n’aurais pas autant insisté !Tu as réussis à m’énerver … La vendeuse ne va plus me laisser entrer maintenant, tu peux dire adieu à ton carnet.

BO RAM - Je te l'ai déjà dit je n'en ai rien à faire du carnet ! Tout ce que je veux c'est que tu me laisses tranquille ! J'en ai marre, j'arrête ! Tu voulais une réaction en voilà une, alors maintenant fou moi la paix une bonne fois pour toute ! Sache que si mon attitude t'a énervé la tienne fut bien pire ! Je ne supporte pas les garçons dans ton genre qui veulent absolument dominer les autres et passe leurs temps à enquiquiner le monde !

Le carnet ne m'intéressais vraiment plus, tout ce que je voulais c'était qu'il arrête de continuer à me chercher, est-ce que c'était trop lui demandé ? Cette fois j'étais hors moi, c'était bien connu, quand on commence c'est difficile de s'arrêtait. Je sentais les larmes me monter aux yeux, mais à ma grande surprise je ne pleurais pas. Généralement quand j'étais énervé je pleurais instantanément et ma voix devenait enroué, mais la non. Mes paroles étaient clairs et le son de ma voix n'avait pas baissé. Il avait réussi à me mettre hors de moi, il devait être content maintenant ? Alors que je déballais mon sac un jeune homme d'environ vingt-cinq ans s'approcha de Je Hwa et moi le regard inquiet.

L'HOMME - Est-ce que tout va bien ?

Je me suis senti d'un seul coup ridicule et j'ai pris conscience de la situation. Plus d'une dizaine de personnes était autour de nous et nous regardaient bizarrement. Ils ont dû s'inquiéter en nous entendant élevé la voix.

BO RAM - Oui, tout va bien.

Je lui souris automatiquement. C'est à ce moment-là que je réalisais mon geste. Je Hwa avait raison, je souriais bêtement tout le temps, même quand la situation ne l'exiger pas. Je tenais surement ça de mon habitude avec mes parents quand ils étaient encore là. Je ne voulais jamais leurs montrés ce que j'avais sur le coeur, alors je leurs souriaient et ils étaient contents, j'avais surement du garder ce tic depuis ...
Les traits de mon visage s'assombris momentanément des lors que je fixais Je Hwa dans les yeux. Par moment je m'étais demandé quel aurait été notre relation si Chae Sung nous avait présenté et que les choses s'étaient bien passées. Est-ce qu'on serait devenus amis ? L'idée paraissais stupide et envisageable sur le moment, mais après tout pourquoi pas.

BO RAM - J'ai dis : "Tout va bien !"

Le ton que j'avais pris à dû surprendre pas mal de personnes, car beaucoup ont continué leurs routes après ça et l'homme qui était venu nous voir m'a toisé du regard sans rien dire. Je culpabilisais d'avoir été aussi grossière, car à mes yeux je l'avais été.

BO RAM - Je te l'ai déjà dit je n'en ai rien à faire du carnet ! Tout ce que je veux c'est que tu me laisses tranquille ! J'en ai marre, j'arrête ! Tu voulais une réaction en voilà une, alors maintenant fou moi la paix une bonne fois pour toute ! Sache que si mon attitude t'a énervé la tienne fut bien pire ! Je ne supporte pas les garçons dans ton genre qui veulent absolument dominer les autres et passe leurs temps à enquiquiner le monde !

« Si c’est-ce que tu veux, alors je te fou la paix! De toute manière, tu n’es même pas amusante! Si je fut bien pire, alors pourquoi tu ne l’a pas dit plus tôt ? Même une seule fois, cela aurait suffit et je t’aurais complètement oublié! Mais c’est bien ce que je vais faire à présent! Et moi, je n’aime pas les filles coincées et qui prend tout du bon côté comme toi! »

Ça c’est fait. Ça avait au moins le mérite d’être clair et net, on s’étaient tout dit et maintenant ? On partaient chacun de notre côté, on rigolaient en disant que c’est bête ou on se tapent dessus ? Enfin, je me voyais pas frapper une fille parce qu’elle m’avait dit la vérité en face, je savais tout ça et j’en étais conscient. Emmerder mon monde, prendre les gens de haut et vouloir les dominer, tout ça je le sais parfaitement et je le nie pas. Mais bon, si elle voulait vraiment que j’arrête, alors je le ferais, j’avais eu ce que je voulais en quelque sorte mais j’avais aussi l’impression que ça se finissait mal … Vraiment mal. Pourquoi n’étais-je pas autant content que ce que j’avais pu m’imaginer ? Où était mon sourire qui arborait fièrement ma bouille de gosse, cette air taquin que j’aimais prendre après m’être fait engueuler par quelqu’un ? Je n’étais pas si satisfait que cela et ça se voyait à ma mine, je ne souriais pas, au contraire, j’étais énervé. Bo Ram semblait hors d’elle, depuis le temps que je l’emmerde, elle a enfin craquée mais cela ne m’intéresse plus autant qu’avant. On aurait pu continuer ainsi encore longtemps mais un jeune homme s’approche de moi pour aller aux nouvelles.

L'HOMME - Est-ce que tout va bien ?

Je ne lui répondis pas, trop énervé pour détourner mon attention de Bo Ram. Pourquoi je devrais lui répondre ? Et puis, c’était soit mon silence ou mon poing dans la gueule et je pense pas que ce soit une solution ça. J’avais remarqué les personnes autours de moi qui nous regardaient mais c’était comme l’homme, il ne m’intéressais pas. J’en n’avais rien à faire qu’ils soient là ou pas, ils pouvaient tous disparaitre que je ne m’en préoccuperais pas plus que ça! Pour moi, seul sa réaction comptait et pas celle des autres. Quant à l’homme, qu’il évite de trop insister sinon je lui en retourne une et lui passe l’envie de s’inquiéter pour les autres, c’est pas ses affaires!

BO RAM - Oui, tout va bien.

Bo Ram souriait de nouveau, comme toute ses fois où j’avais essayé de la faire pleurer. Je me raidis en serrant les poings, je ne savais que faire avec ce type à côté de moi et ce sourire en face de moi, j’allais m’énerver pour de bon. Voila pourquoi je n’aime pas les gens qui sourit pour rien, il n’y pas de raison de le faire ou c’est juste pour ce donner une image ? Je n’avais pas besoin de ça pour me faire comprendre, sourire comme elle le faisait ne servait à rien! C’est vrai que moi aussi je pouvais sourire comme cela face à ma famille, surtout ma mère qui avait tant souffert mais c’est tout, les inconnus je ne leurs répond pas comme ça. En même temps, moi et ma façon de communiquer … ça fait deux et plus. Je suis pourtant sociable mais il y a des fois où il ne faut pas pousser le bouchon trop loin et savoir faire profile bas. Quand quelqu’un vous harcèle sans cesse pour rien ou vous sourit, il y a de quoi les rembarrer, non ? Enfin bref! Bo Ram semblait changer quand elle me regardait dans les yeux, comme si c’était insupportable et absurde, était-je ainsi moi aussi ? Les gens m’aimaient-ils seulement pour mon visage et mon air d’ange ? M’aimeraient-ils si ils savaient qui j’étais vraiment ou s’énerveraient-ils comme elle le faisait à présent ? J’étais loin du compte mais finalement, je m’en moquais! Ils avaient qu’à savoir qui j’étais plutôt que me prendre pour un enfant mignon et adorable, je n’aimais pas cette façon qu’avait les gens de me voir. C’est vrai, comment ce serait passé les choses si Chae Sung nous avaient présenté l’un à l’autre ? Me serais-je montré aimable parce qu’elle serait son amie et qu’elle m’inspirait confiance ou aurais-je tout simplement fait mine de m’en foutre complètement ? Ce qui est sur, c’est que rien de cela ne se serait passé.

BO RAM - J'ai dis : "Tout va bien !"

Relevant la tête pour regarder les alentours, je remarqua que les gens reprirent leurs activités en évitant de nous regarder mais surtout, je vis que l’homme toisait Bo Ram. C’est vrai qu’elle avait prit un ton différent de d’habitude mais c’était pas une raison pour la regarder ainsi, je me mordis la lèvre inférieur en réentendant les mots de la jeune fille, « tout va bien » pour qui ? Elle ? Surement pas! Elle était au bord des larmes à cause de moi et cette homme me tapait sur le système, devrais-je me montrer invisible et distant ou montrer ma présence ? Je n’aimais guère faire décor entre eux alors je repris ma respiration lentement puis jeta un coup d’œil à l’inconnu il était toujours là.

« Dégage! On n’a pas besoin d’un bouche trou, alors casse toi! »

Je m’étais montrer aussi vulgaire que Bo Ram mais pour moi c’était normal, il n’était pas inhabituel de me voir utiliser ce langage pour communiquer avec les autres même si cela pouvait surprendre venant d’un petit bonhomme comme moi. J’étais peut-être pas majeur, ni mature d’apparence mais je mesure un mètre soixante quinze quand même! Bref! Je me redresse de toute ma taille, près à le frapper s’il restait quand je le vis s’éloigner, l’air faussement gêné, c’est moi qui avait fait cette effet ? Je m’en n’étais pas rendu de suite compte ou je pensais que c’était à cause d’elle … Bah, au moins il n’était plus à côté de moi à mettre son nez de partout dans notre dispute, avec son air de fouineur.

JE HWA - Si c’est-ce que tu veux, alors je te fou la paix ! De toute manière, tu n’es même pas amusante ! Si je fus bien pire, alors pourquoi tu ne l’as pas dit plus tôt ? Même une seule fois, cela aurait suffit et je t’aurais complètement oublié ! Mais c’est bien ce que je vais faire à présent ! Et moi, je n’aime pas les filles coincées et qui prend tout du bon côté comme toi !

Je n'avais pas relevé sa phrase, car cette fois-ci je sentais que si je disais autre chose j'allais réellement me mettre à pleurer et il était hors de question de pleurer devant lui. C'était un fait, lui et moi nous étions complètement différents, ou du moins d'après ce que je connaissais de lui. Je fus soudain surprise quand Je Hwa pris la parole et qu'il s'adressa à l'homme qui était venu nous voir.

JE HWA - Dégage ! On n’a pas besoin d’un bouche trou, alors casse toi !

Choqué ? Oui je l'étais un peu ... Il n'avait décidément peur de rien ! Si cet homme était comme lui il lui aurait sûrement mit son poing à la figure sans chercher à comprendre, mais heureusement pour moi il ne fit rien. Heureusement pour moi ? Oui, je ne voulais pas que Je Hwa se fasse frappé et cette vison s'effaça lorsque je remarquais qu'il s'était redressé, peut-être pour montrer à notre visiteur qu'il était prêt à l'affronter ? Bref, c'est bête à dire, mais auparavant je n'avais jamais fait attention à son allure. Il avait beau être jeune, il avait environ dix centimètres de plus que moi, voir plus, chose dont je n'avais pas conscience. Toutes ses fois où on se voyaient, c'est vrai que je levais souvent légèrement la tête pour soutenir son regard, mais jusqu'à présent je n'y avais pas fait attention. Ma respiration n'avait pas ralentis, voilà pourquoi je décide d'inspirer et d'expiré tout doucement. Est-ce que cette fois c'était vraiment fini ? Oui sûrement, il ait l'air d'avoir compris et puis il semblait ne plus s'intéressait à moi maintenant, mais quelque chose était différent. Lui non plus à cet instant ne souriait plus vêtements avec son air faussement angélique, il était stoïque.
Oh non, voilà que je culpabilise ! Pourquoi est-ce que je culpabilise enfin ? Ce n'était pas mon ami et il était loin de l'être. Mon caractère me tuera un jour j'en suis sûr ... Je le regardais de nouveau, mais cette fois-ci je n'arrivais pas à se soutenir son regard, quelque chose avait changé. Une soudaine envie de m'excusais m'envahit, bien entendu il était hors de question de le faire, car je n'étais pas fautif dans cette histoire, c'était lui le coupable, moi je n'étais que la victime, mais le voir ainsi me fessait de la peine, car ce n'était pas lui, mais moi qui l'avais mis dans cet état.

BO RAM - Bon … Puisque que maintenant tout est réglé, est-ce que tu vas vraiment arrêtait de me faire souffrir ?

Ma voix n'étais plus du tout aussi posé qu'avant et je n'avais pas arrêté de trembler. Il fallait vite en finir avec lui, car je sentais que d'ici quelques minutes j'allais craquer et fondre en larmes. Attends ... Est-ce que je lui avais dit qu'il me fessait souffrir ? Ce n'était pas faux, car depuis que je connaissais Je Hwa ce n'était pas du pur bonheur qu'il me procurait. Une fois, parmi ses nombreuses fois où il me fit une de ses farces, il s'était amusé à me faire un croche pieds, me fessant par la suite tombée dans la boue. Comme part hasard ce jour-là j'étais vêtu de blanc ! Ce fut la première fois où j'ai pleuré après l'avoir vu. Je ne l'ai pas fait devant lui bien sûr, mais une fois assez loin pour qu'il ne me voit pas. Ce qui m'avait fait mal ce n'était pas tant le fait d'être recouverte de cette terre mouillée, c'était qu'il avait fait ça devant ce garçon qui me plaisait tant ... Je m'étais faite belle dans l'espoir qu'il me remarque et grâce à Je Hwa il m'avait effectivement remarqué ! Depuis ma période « débauche », j'ai connu beaucoup de garçons et tentais pas mal d'expérience aussi étrange les une que les autres, mais je n'étais jamais tombé amoureuse et aucun garçon n'avait jamais vraiment fait attention-à moi. Voilà pourquoi cette histoire m'avais touché, c'était la première fois que je m'intéressais réellement à un homme, mais aujourd'hui c'était foutu.

Les mots que j’avais employé n’avait pas été pesé, je me sentis soudainement lourd, pas de regret mais de doute. Lui avais-je dit ce que je pensais vraiment ou n’avais-je que fait lui donner une réponse à la va vite pour ne pas paraitre faible ? Ne pas répondre m’aurait gêné car j’aurais eu l’impression de m’aplatir bêtement devant elle, mais, qui était le méchant à présent ? Ce fut moi, mais plus je lui parlais et plus j’avais l’impression de changer, sans pouvoir rien faire. Sur le coup, j’y réfléchissais tandis qu’un homme était toujours à côté de nous, je ne supportais pas que quelqu’un puisse se mêler de nos affaires et encore moins écouter notre conversation, même si presque tout le monde l’entendant. Je n’étais pas discret quand je parlais mais quand en plus j’étais énervé. Enfin bref, je le regarda d’un mauvais œil avant de l’envoyer boulet comme une merde, je n’avais rien à faire de lui et des autres.

"Dégage ! On n’a pas besoin d’un bouche trou, alors casse toi !"

Je n’avais pas marché mes mots et j’avais été on peut plus clair pour lui. D’ailleurs, il comprit qu’il était de trop et s’éloigna de moi sans rien dire, il ne voulait sûrement pas recevoir mon poing dans la figure, je ne me serais pas retenu surtout et il aurait eu mal. J’ai beau avoir l’apparence d’un ange, je ne suis pas comme telle, je serais plutôt un démon qui ne sait pas vraiment où se situer parfois. C’est dés fois dure pour moi de savoir comment parler aux autres, si je dois me montrer gentil ou pas, c’est une grande question de tact même si j’en n’ai pas beaucoup. Mais bon, je fait toujours l’erreur de ne pas écouter les autres et de vite m’emporter pour pas grand-chose, mais ça je ne peux pas le changer. Bref! Je n’avais pas remarqué l’étonnement de Bo Ram quand j’avais dit à l’autre de dégager, pour moi c’était une chose que je faisais souvent avec les gens qui me dérangeais. Au pire, il aurait essayé de me frapper et j’aurais répliquer, je suis pas du genre à me laisser faire surtout quand on me chercher, mais bon, rien de cela ne s’était passé alors tant mieux. Et puis, c’est pas moi qui aurait eu mal si vraiment le pire était arriver, je fais de la boxe après tout et j’ai pas peur de taper si c’est nécessaire. On dirait en me voyant, ne ? Je suis assez maigre et pas énormément musclé, de quoi douter si je vous dite que je pratique ce sport. Elle semblait toujours à cran depuis quelque minute, j’entendais encore sa respiration s’accélérer puis elle essaya de reprendre son souffle pour se calmer, je devais être dans le même état mais cela ne se voyait pas comparé à elle, mon allure était pas la même que la sienne. Je souffla doucement en passant une main dans ma nuque, était-ce vraiment fini ? J’avais eu ce que je voulais, elle avait cédée et m’avais même criée dessus, j’étais content mais d’un autre côté, j’étais déçu. Je ne rigolerais plus en l’embêtant dans l’espoir de la faire pleurer, bien que je puisse continuer si c’Est-ce que je veux. Bo Ram me regarda mais elle ne soutenait plus mon regard alors que moi, oui. Je la fixais comme si j’attendais que quelque chose se passe, quelque chose qui changerait peut-être les choses, ou pas.

BO RAM - Bon … Puisque que maintenant tout est réglé, est-ce que tu vas vraiment arrêtait de me faire souffrir ?

J’haussais un sourcil en la regardant de nouveau puis je tordis ma bouche en levant les yeux au ciel, l’air interrogé. Que devais-je répondre ? Je me sentirais triste de ne plus pouvoir la faire chier mais elle serait contente de ne plus m’avoir sur son dos, pourquoi je pensais à ce qu’elle pouvait ressentir ? Je fis la moue en laissant un blanc, chercher bien ce que je pourrais lui répondre mais finalement j’évita un peu le sujet en la faisant patienter.

« On verra. Allons d’abord chercher à boire, parler m’a donner soif. »

J’haussais les épaules puis lui fit un petit sourire. Lui gueuler dessus pour s’expliquer m’avait vraiment donner soif, tellement soif que j’avais la gorge toute sèche. Et puis, je devais toujours lui payer son carnet alors je lui prendrais à boire à la place. Était-ce une façon de faire un traité de paix avec elle ou juste une pause ? Je n’avais plus de raison de m’en prendre à elle à présent mais bon, ce serait dommage de ne plus la voir sous prétexte que j’avais réussi mon coup. Je souffla de nouveau puis lui tourna nonchalamment le dos, je comptais bien aller prendre à boire mais c’est pas dans cette boutique que je trouverais quelque chose, il devait y avoir un snack plus loin. Tien, j’avais complètement oublié mes potes, tant pis, ils attendraient encore, au pire, ils s’en vont et moi … Je verrai bien. Pour une fois, je ne lui saisis pas le poignet pour la forcer à marcher mais je m’arrêta quelque secondes après pour me tourner vers elle, j’attendais qu’elle vienne. Peut-être que je répondrais à sa question après mais pour le moment je voulais une boisson.

« Tu viens ? C’est moi qui paye. Je te dois bien ça, non ? Ma boisson a fini sur toi et j’ai pas pu te racheter un carnet… »

JE HWA - On verra. Allons d’abord chercher à boire, parler m’a donner soif.

On verra ? Ce n'était pas vraiment la réponse que j'attendais, mais sa réaction me fit plaisir. De toutes évidences notre relation n'allait pas trop mal finir. Il fessait des efforts, où du moins j'en avais l'impression, car il n'était pas du tout forcé de venir boire un verre avec moi, il aurait très bien pu y aller seule, mais non. Je voulais sourire, mais une force inconnue m'y empêcha, peut-être était-ce la peur de l'énerver à nouveau avec ma sale habitude. Je ne lui dis rien du tout, ni "d'accord" ni "non", j'étais silencieuse, pourtant je voulais lui dire "allons-y", mais rien, j'étais beaucoup trop concentré à retrouver mon souffle et à me calmer pour lui répondre. J'étais tellement concentré sur moi-même que je ne fis pas attention à son déplacement.

JE HWA - Tu viens ? C’est moi qui paye. Je te dois bien ça, non ? Ma boisson a fini sur toi et j’ai pas pu te racheter un carnet …

Je Hwa était à présent un peu plus loin derrière-moi, il me regardait et attendait ma réaction.

BO RAM - J'arrive ...

Je me suis automatiquement mise à sa droite. Lorsqu'il avait renversé sa boisson sur moi, ma soif c'était réveillé et il était vrai qu'à la suite de notre "dialogue" j'avais la gorge sèche et les lèvres aussi. Alors qu'ont commençaient à marcher, je me suis senti moins mal-à-l'aise que d'habitude et je n'avais pas peur d'être à côté de lui. Je tournis la tête pour jeter un oeil au magasin où nous étions et vis la vendeuse qui ne semblait pas comprendre la situation. D'abord ont se disputaient et maintenant ont marché côté à côté, comme si de rien n'était, il y avait effectivement de quoi ne rien comprendre.
Alors que mon souffle était redevenu stable, j'ai croisé les bras autour de ma poitrine pour cacher une tâche qui se trouver juste au milieu. Les gens autour de nous me dévisageais à cause de ça, il devait se dire que j'étais drôlement maladroite pour mettre fait ça et le plus surprenant était le fait qu'ils regardaient Je Hwa comme ci c'était lui le plus à plaindre, car il marchait à côté de moi ! Mon regard se durcit en sentant celui des autres sur moi. Baissant la tête pour faire glisser mes cheveux devant mon visage, je continuais ma marche à ses côtés en restant silencieuse.

"On verra. Allons d’abord chercher à boire, parler m’a donner soif."

Je n’allais pas lui donner une réponse concrète de suite pour qu’elle puisse partir le cœur en paix ou lourd de remord. Je préférais prendre mon temps et analyser la situation avant de répondre comme si tout était normal et rose, désolé mais non. Elle devra attendre que je décide si oui ou non, j’arrêtais de la persécuter sans cesse quand je la voyais. J’étais loin d’imaginer que ma réponse lui ferais plaisir, je m’étais dit qu’elle allait se ronger les sang en attendant mon jugement mais bon, libre à elle de le prendre comme il lui plait. Pour faire des efforts, c’était vraiment des énorme efforts! Au point de l’inviter gentiment à boire un verre avec moi, en plus, pas toute seule ou chacun de son côté. Je dois être trop naïf ou fou pour penser comme ça mais si ça lui faisait plaisir alors tant mieux pour elle. Le temps qu’elle reprenne son souffle et surement ses esprits après cette dispute, je m’étais éloigner d’elle après lui avoir dit que j’avais soif. Elle avait du comprendre où je voulais en venir et où j’allais à présent, chercher à boire! Elle aurait pu rester là-bas, je n’aurais pas rebroussé chemin pour qu’elle vienne … J’aurais peut-être attendu qu’elle bouge ne serais-ce d’un centimètre mais je n’aurais pas attendu éternellement non plus! Je du quand même m’arrêter et l’attendre contre ma volonté, mon corps et mon cerveau refusait de partir sans elle, allez savoir pourquoi.

"Tu viens ? C’est moi qui paye. Je te dois bien ça, non ? Ma boisson a fini sur toi et j’ai pas pu te racheter un carnet …"

Je fis un effort de me montrer gentil et polie pour pas la faire fuir, elle le pouvait à présent puisque j’étais pas coller à ses baskets mais bon, elle n’aurait pas eu la paix à ce prix.

BO RAM - J'arrive ...

Un sourire se dessina sur mes lèvres, mais il n’était ni moqueur, ni narquois. Non, je souriais parce que j’était content et fière qu’elle me suive sans rien dire de plus que ce mot, je devenais vraiment fou! Remarquant moi-même que je souriais bêtement, je me retourna, dos à elle et fit la grimace. Mon dieu! Je lui avais sourit avec sincérité et sans une ombre ou de mauvaise pensée. Bo Ram se plaça à ma droite mais je ne la regarda pas faire, trop préoccuper par mon sourire, ça devait me perturber pour autant y penser. Je secoua donc la tête pour chasser tout ça de mon esprit et reporta mon attention sur elle, au fond j’étais quand même content qu’elle accepte de venir. Dire qu’avant je lui reprochais tellement de chose qui venait surtout de moi et ma petit personne, et maintenant je l’invitais à boire un verre, je devais être lunatique par moment pour changer comme ça d’avis. Je repris donc ma marche, accompagné du bruit de ses pas, je n’avais plus à douter maintenant, je n’avais plus rien à lui en vouloir. Mais bon, laissons un peu courir avant d’avouer cela, c’est mieux ne ? Tandis que nous marchons vers un snack un peu plus loin, je vis Bo Ram tourner la tête pour regarder vers la boutique où on n’étaient, je fis de même. La vendeuse nous regardait avec incompréhensible puis elle posa ses yeux sur moi et croisa mon regard, je la dévisagea un instant en pensant qu’elle m’avait virée de son magasin … En temps normal, j’aurais pensé à me venger et pas seul mais pas cette fois ci, je laissa de côté cette indifférent et détourna ma tête avec nonchalance comme pour la larguer. J’avais à peine reposé mon attention sur la route que je remarqua le geste de Bo Ram, elle avait croisée ses bras sur sa poitrine comme pour se cacher. C’est vrai que je lui avait renversé ma boisson dessus! Ses vêtements devaient être salis, non ? Par sympathie, je déroula mon écharpe de mon cou et la passa brièvement autour du sien pour qu’elle tombe sur sa poitrine, pas la peine de paraitre si frustré. Je devrais peut-être lui racheter un t-shirt aussi, non ?

« On dirais que tu es gênée, c’est chiant. Fait pas attention à eux »

J’avais dit ça soudainement en les regardant, j’aimais pas leurs regards mais je ne me plaignais pas. Pour tout dire, c’est pas des tâches de soda qui vont me faire fuir, au pire je lui donne ma veste point barre! J’étais mécontent que l’ont nous regarde ainsi alors je saisis la main de Bo Ram en décroisant ses bras et la força à marcher plus vite pour ce rendre au snack.

Alors que je regardais mes pieds, Je Hwa attira mon attention en enlevant son écharpe. Je me demandais ce qu'il allait faire, il y avait un peu vent pourtant, alors pourquoi l'enlever ? Quand je le vis s'approchait de moi, je compris tout de suis que c'était pour la mettre autour de mon coup, de ce fait je n'avais plus besoin de croiser les bras. Je les dévisageais et je lui souris doucement pour le remercier. Cette dispute aura eu du bon finalement, ont n'étaient plus aussi distants et froids l'un envers l'autre et en seulement dix minutes nos comportements c'étaient métamorphosés, à croire qu'ont étaient devenues des personnes complètement différentes. Je touchais le bout de tissus du bout des doigts avec délicatesse et l'odeur qui était imprégnée dessus me monta aux narines. Je ne savais pas si c'était du parfum ou juste son savon, mais ça sentait très bon. Mon attention se focaliser entièrement sur lui quand il prit la parole :

JE HWA - On dirais que tu es gênée, c’est chiant. Fait pas attention à eux.

BO RAM - Je sais, c'est ce que je devrais faire.

Effectivement, j'aurai dû les ignorer et ne pas porter attention à leurs regards, mais ils étaient tellement nombreux à me dévisageais qu'il était devenu difficile de faire comme-ci de rien n'était. Peut-être était-ce mon imagination qui me jouer des tours, mais dès que mon regard se poser sur quelqu'un, ce dernier me dévisageait immédiatement. Alors que je restais recroquevillé sur moi-même, Je Hwa me prit soudainement ma main me forçant à décroiser les bras et à marcher à plus vite.
Je ne dis rien et je refermais ma sienne sur la sienne. Même s'il avait été une ordure avec moi, sa présence me rassurer et savoir qu'il était "de mon côté" me donna confiance en moi. Il aurait très bien pu se moquer de moi comme les autres, mais au lieu de ça il m'avait donné son écharpe. J'avais oublié pourquoi j'étais venue au Zoo, pour dessiner et finalement je me retrouvais avec lui, à dix mille lieux de mon idée première.
Le fait de lui tenir la main me fit bizarre, c'était la première fois qu'un garçon me fessait ça sans arrière pensée. Le temps semblait s'être arrêtait et en seulement deux secondes à mes yeux, nous étions déjà arrivés à destination. Le snack qui se trouvait devant nous avez un large choix de boisson, mais également des glaces, des sandwich et encore pleins d'autres choses. Cet fois-ci ce fut un vendeur qui vint nous voir.

Vendeur - Bonjour ! Vous désirez quelque chose ?

Je regardais Je Hwa sans rien dire, puis je pris conscience que ma main était toujours dans la sienne, pourtant je ne le lâchais pas. Est-ce que je devais le faire ? Oui c'était évident, voilà pourquoi je partis à quelques centimètres de lui prétendant regardé ce que le vendeur avait à nous proposer.