Le portable de la jeune fille venait de sonner, la
jolie sonnerie réveilla doucement la jeune demoiselle, qui se tournait dans son lit -enfin en l'occurrence, le lit que les Mayuko lui avait prêté. Kumiko se tournait, encore et encore dans le lit, ne voulant pas se réveiller. Elle décida de farfouillé sur la table de chevet pour trouver son portable. Une fois en main, elle l'approcha de son visage pour l'ouvrir. Ce n'était pas sa sonnerie d'appel, ni de message, mais celle qui lui servait de réveil et ça faisait bien dix minutes qu'elle
sonnait... La demoiselle regarda l'heure de son portable avec de gros yeux, elle était carrément en retard, pourquoi ce baka de Junpei ne l'avait pas réveillé !? Peut-être parce qu'elle ne voulait pas qu'il rentre dans sa chambre. En effet, c'était sûrement pour ça qu'il ne l'avait pas réveillé.
La demoiselle sauta hors de son lit pour prendre les vêtements qu’elle avait préparé la veille. Une fois habillée, elle enfila sa veste et se donna un coup de peigne, pour enfin attacher ses cheveux en queue de cheval. Elle prit son sac à main, où elle mit son petit maquillage et son portefeuille, ainsi que des mouchoirs.
Pourquoi énumérer le contenu de son sac ? Vous ne tarderez pas à le découvrir !Donc, la demoiselle enfila ses talons aiguilles, la perd qui allait le mieux avec son jeans bleu et son haut rose. Elle sort de la maison des Mayuko une demie heure après son réveil, sans rien avaler. La demoiselle décida de s’acheter un petit pain au chocolat sur la route. Kumiko se recoiffa vite fait dans une des vitres de la boulangerie, la miss n’était pas maquillée, bah oui,
elle n’avait pas eu le temps. En plus la jeune demoiselle avait encore les cheveux humides, vu qu’elle avait pris une douche.
Kumiko s’arrêta en plein milieu de la rue, soupirant, pourquoi se presser ? Parce qu’au final on ne remarquera pas son absence avant une bonne heure, avec tout le peuple qu’il y a à Todai. Cela aurait était à Sakurai, tout le monde l’aurait remarqué, mais à Todai...
Du coup, Kumiko regarda sa montre, elle soupira, à nouveau, et décida d’aller dans les toilettes d’un des magasins de Tokyo pour se maquiller un peu. Elle sortit des toilettes une dizaine de minutes plus tard, puis commence à marcher dans les rues de Tokyo, pour une fois, sans se perdre. Pas loin de Todai, on lui rentre dedans, elle râle un coup, mais cette personne se dépêche de s’enfuir sans faire attention aux
hurlements de la demoiselle. Penchant la tête sur le côté Kumiko fut la moue. Bizarrement, elle ne sent plus la lanière de son sac dans sa main. Oui, il lui fallut bien deux minutes pour savoir qu’on lui avait pris son sac.
Dans son sac, rappelons-le, il y avait sa carte bleu, son maquillage des mouchoirs et son portefeuille. Et qui dit portefeuille, dit papiers d’identités. Elle s’était tout fait voler, qu’elle cruche d’avoir crût une seule seconde qu’il ne l’avait juste « pas vue ». Si elle réfléchissait bien, c’était impossible de ne pas remarquer Kumiko, c’était quand même l’une des filles les plus populaires de Todai et Sakurai, même encore maintenant - et il faut le reconnaître, pour ça, on peut dire merci à maman.
Bref, la demoiselle se mit à courir, mais avec des talons, ce n’est jamais pratique. Kumi s’arrêta et vit le voleur au loin, s’échapper. La jeune femme, quelque peut déboussolé par son malheur, se devait de trouver le poste de police, par chance un taxi passa et elle avait encore de la monnaie dans sa poche. Elle arriva au poste de police en dix petites minutes.
Elle entra d’un pas incertain. Soupire. Et se dirige vers le bureau des dépositions. Kumiko s’arrêta devant un policier un peu louche qui la regardait pratiquement en bavant. Quel manque de charme... Après un nouveau soupire, d’un geste habituel, elle voulu prendre son portable dans sa poche, mais elle se rappela qu’elle l’avait mit dans son sac. Elle se décida donc à parler :
- Monsieur ! Je me suis fait voler mon sac !
- Aaah... Je pourrais avoir le contenue Mlle... ? Quel est votre nom ?
...
Elle répondit aux questions de cet agent de police puis elle se tourna regardant les personnes qui rentrait et sortait, c’était un vrai moulin ici. De temps en temps elle voyait des criminels -supposés- entrer, des gens être relâché, mais après tout, c’est ça le poste de police, la garde-à-vue et tout le tralala...
Kumiko eu un frisson quand elle entendit un « Bonjour » d’une voix qu’elle connaissait. Elle jeta un coup d’œil vite fait à la porte : Daichi
Murakami venait d'entrer. Ce chieur était ici. Hey ! Mais si c’était lui qui avait embarquer les affaires de la demoiselle ?
À cette idée, Kumiko le regarda de travers avec un petit air méprisant, avant de faire la moue ; Ce n’était pas obligatoirement lui le voleur. Appuyer contre l'espèce de comptoir, elle fit claquer ses ongles en signe d’impatience, faisant semblant de ne pas voir Daichi...